Emploi : L’affaire Shell-Tunisie syndicats… ce n’est pas encore le bout de tunnel

Le feuilleton du bras de fer qui oppose le distributeur Shell Tunisie et son
personnel n’est pas fini. M. Xavier le Mintier, président de Shell Afrique, a
fait le déplacement à Tunis pour examiner avec les responsables administratifs
et syndicaux une issue au conflit, mais selon lui «aucune solution définitive
n’a été trouvée». Conséquence : les négociations continuent.

Pour comprendre ce conflit, les syndicats du personnel de Shell Tunisie avaient
observé une grève pour réclamer une prime de 7 mois par année d’ancienneté
(alors que l’employeur leur proposait une prime de 3 mois et demi) et le
règlement des emplois des sous-traitants du groupe. Est-il besoin de rappeler
ici que le maintien des emplois est garanti par cette opération de
désinvestissement.

La Tunisie, qui figure parmi les pays que la multinationale nationale Shell a
décidé d’y abandonner l’activité distribution au profit d’un autre partenaire
stratégique, le groupe
VITOL basé aux Pays-Bas, est le seul pays parmi les 19
pays africains concernés et des 35% des pays où Shell est représenté et compte
s’en retirer partiellement, à avoir connu de telles tensions sociales.

Shell reste convaincu que la prime qu’il a proposé est honnête et qu’il n’est
pas prêt à céder sur ce point d’autant que la Tunisie n’est pas le seul pays
concerné. Il estime qu’il n’a pas du tout l’intention de faire exception qui
risque de faire tache d’huile et d’être ingérable au niveau du reste du
portefeuille. Affaire à suivre