ège de la Banque des règlements internationaux (BRI), le 10 mai 2010 à Bâle. (Photo : Sebastien Bozon) |
[12/09/2010 18:20:11] ZURICH (Suisse) (AFP) Les représentants des banques centrales et les régulateurs réunis à Bâle (nord de la Suisse) ont trouvé un accord sur la réforme du secteur financier, destiné à rendre les établissements plus résistants face à de futures crises, a annoncé dimanche la Banque des règlements internationaux (BRI).
“Le groupe des gouverneurs et des dirigeants des autorités de supervision (…) ont annoncé un renforcement considérable des normes existantes sur les fonds propres”, a précisé la BRI dans un communiqué.
Cette série de réformes, qui va également introduire de nouvelles normes sur les liquidités, “sera présenté au cours de la réunion des dirigeants du G20 en novembre à Séoul”, a précisé la BRI.
Le ratio minimum du “noyau dur” de fonds propres, l’un des plus importants indicateurs permettant de mesurer la solidité financière des banques, sera relevé de 2% à 4,5% d’ici au 1er janvier 2019.
Le ratio minimum de fonds propres “tier 1” sera quant à lui relevé de 4% à 6% pendant la même période. Il sera assorti d’un “amortisseur” financier supplémentaire de 2,5%.
Les grands argentiers et régulateurs des 27 pays membres du Comité de Bâle de supervision bancaire étaient réunis dimanche au siège de la BRI pour mettre le point final à un texte destiné à éviter un nouvel effondrement du secteur, mais qui est fortement décrié par les banquiers.
Les patrons des grands établissements bancaires craignent notamment que ces nouvelles directives ne les obligent à lever des sommes colossales.