Régulation bancaire mondiale : les établissements japonais seront prêts

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à Tokyo le 31 juillet 2009 (Photo : Toru Yamanaka)

[13/09/2010 07:38:53] TOKYO (AFP) L’agence de supervision bancaire japonaise a assuré lundi que les établissements financiers du pays seront capables de répondre aux nouvelles normes décidées par les banquiers centraux et régulateurs mondiaux.

“Nous estimons que les réformes pour les fonds propres sont bien équilibrées”, a déclaré un responsable de l’Agence des services financiers.

“Les banques au Japon seront capables de respecter les nouveaux critères grâce à leurs efforts de gestion”, a-t-il ajouté.

Les grands argentiers et dirigeants des autorités de supervision réunis dimanche au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) en Suisse ont conclu un accord, officieusement appelé “Bâle III”, prévoyant un renforcement du ratio de fonds propres des banques, afin de garantir leur solidité financière.

Les banques devront relever leur ratio minimum de capital ordinaire, la part la plus solide des fonds propres composé d’actions et de bénéfices mis en réserve, de 2% actuellement à 4,5% des actifs, auquel s’ajoutera un amortisseur financier supplémentaire de 2,5%, ce qui relèvera le ratio total à 7% d’ici au 1er janvier 2019.

Parmi les banques japonaises, la première d’entre elles, Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) , devrait voir son ratio de capital ordinaire atteindre 7,41% dès mars 2011, selon la banque d’investissement Citigroup Global Markets Japan.

Les capitaux ordinaires devraient de leur côté représenter 6,35% des actifs de Sumitomo Mitsui Financial Group (SMFG) à la même période, et 4,78% de ceux de Mizuho Financial Group, les deux autres méga-banques du Japon, a précisé cette étude.

D’ici à mars 2014, MUFG pourrait compter un ratio de capital ordinaire équivalant à 9,19% de ses actifs, une proportion susceptible d’atteindre 8,48% chez SMFG et 6,57% chez Mizuho, a prévu ce rapport.

Le paquet de réformes décidé en Suisse est censé permettre d’éviter une répétition de la crise financière de 2008-2009. Il doit toutefois être avalisé lors de la réunion des dirigeants du G20 en novembre à Séoul.