Après son adaptation aux critères et standards internationaux, dans le domaine de la qualité, de l’organisation du travail et des conditions de production, et obtenu la satisfaction des clients pour les services et les produits fournis, l’usine de triple super phosphate d’El Mdhilla, située dans le gouvernorat de Gafsa et relevant du Groupe chimique tunisien (GCT), vient d’être certifiée aux normes internationales de qualité “ISO 9001”, version 2008.
A noter que les activités de cette usine ont débuté en mars 1985, qui a vu augmenter sa capacité de production du triphosphate de haute qualité, passant de 500 mille à 750 mille tonnes par an.
Le management affirme que, dans le domaine de la sécurité professionnelle, l’usine a réalisé des indicateurs dépassant la moyenne internationale, notamment en termes de succès dans la réduction du taux des accidents de travail, qui se situe à 16 contre 20 au niveau mondial, et celui des risques à 0,9 contre 1, à l’échelle internationale, écrit la TAP.
Par ailleurs, le Groupe chimique tunisien (GCT) serait sur le point d’élargir ses activités à Mdhilla, avec la construction d’une deuxième usine pour la production du phosphate super et de l’acide phosphorique. Ce projet a été annoncé par le président Ben Ali, lors de la réunion extraordinaire du conseil régional du gouvernorat de Gafsa, le 16 juillet 2008.
Ce dernier permettre la création de 400 nouveaux emplois dont 50 cadres, portant ainsi le nombre des travailleurs sur la station de Mdhilla à 1100 personnes dont 95 cadres (pour les deux usines).
La nouvelle de Mdhilla 2, dont les travaux de construction doivent démarrer fin 2010, sera équipée de nouvelles techniques, notamment le retour calorique d’absorption de l’acide sulfurique pour le transformer en vapeur servant à la production de l’énergie électrique, dans une première étape, et la fixation de l’acide phosphorique, dans une seconde étape.
Quant à la mise à niveau environnementale de l’usine Mdhilla 1, avec l’introduction de nouvelles techniques, elle a été programmée en parallèle à ce projet, pour un coût estimé à 70 millions de dinars.
