à Villeneuve-d’Ascq, montrant un carton contenant des disques dur d’ordinateurs saisis par la gendarmerie (Photo : Philippe Huguen) |
[15/09/2010 11:19:31] PARIS (AFP) La contrefaçon de logiciels fera perdre entre 2,4 et 3,4 milliards d’euros de recettes fiscales d’ici à 2013 et empêchera la création de milliers d’emplois, selon une étude du cabinet IDC pour le compte d’éditeurs du secteur, et publiée dans Le Parisien mercredi.
En réduisant de seulement 10% l’usage de logiciels sans licence, chez les particuliers et dans les entreprises, les pouvoirs publics permettraient la création en France de 14.600 emplois dans les technologie de pointe d’ici à 2013, avance encore cette étude, réalisée pour le compte de Business Software Alliance (BSA), une association internationale d’éditeurs de logiciels.
Ce recul se traduirait également par l’injection de 6,5 milliards d’euros dans l’économie, soit un gain pour l’Etat de l’ordre de 2,4 milliards d’euros. Si le piratage était réduit de 10% en seulement 2 ans, et non quatre ans comme dans la première projection, le gain serait de 3,4 milliards d’euros.
“On veut montrer au gouvernement quel serait l’impact si on accentuait la lutte contre la contrefaçon”, explique Jean-Sébastien Mariez, porte-parole de BSA France, dont l’association réclame “une politique de répression rigoureuse”.
Selon lui, la France est en retard par rapport à ses voisins européens: 40% des logiciels utilisés y sont piratés, contre 28% en Allemagne et en Grande-Bretagne. La moyenne européenne s’établit à 34%.