La Chambre tuniso-américaine (TACC) reprend du poil de la bête; et pour la rentrée, elle s’attaque à l’artisanat. C’est donc à l’espace Sophonisbe qu’elle compte, en partenariat avec le Famex II, exposer les produits de l’artisanat local susceptibles d’être écoulés sur le marché américain.
Pour cela, la Chambre tuniso-américaine ne va pas de main morte. En effet, après Tunis, elle vise la conquête de Manahattan (USA), la partie la plus dense, la plus touristique et la plus riche de New York ainsi que le cœur économique et financier de la ville.
L’Exposition, prévue à l’espace Sophonisbe vendredi 17 septembre, verra la participation de près d’une vingtaine d’artisans et se déplacera ensuite dans l’une des galeries les plus prestigieuses de Manhattan au mois de décembre prochain.
Pour intéresser l’élite newyorkaise, il ne faudrait pas lésiner sur les moyens, et les 12 artisans qui seront sélectionnés par une experte américaine invitée en Tunisie pour l’usage devront faire preuve de créativité, d’imagination et surtout savoir adapter leurs marchandises aux normes américaines tout à fait différentes des normes européennes. Les artisans tunisiens auraient également à créer des produits répondant aux goûts des Américains qui préfèrent les matières à l’état naturel.
Les artisans qui participent à l’exposition évoluent dans différents secteurs d’activités allant des habits traditionnels adaptés à l’ère du temps et au marché US aux articles et bijoux en argent et pierres précieuses tendance et passant par les châles en soie, lainage et lin,les articles en fibres végétales, les couffins, le cuivre et la tapisserie de différentes qualités. L’engouement des Américains pour les représentations de pièces de collection n’étant un secret pour personne, des pièces antiques en céramique et en poterie seront exposées à la Galerie Sophonisbe et, espérons-le, à Manhattan.
Pour Nazeh Ben Ammar, président de la TACC, «le marché américain offre à la Tunisie de grandes possibilités pour la promotion et de la commercialisation des produits du secteur de l’artisanat. Les Américains sont férus de produits originaux et sont très ouverts pour tout ce qui vient des autres destinations dès lors que c’est bien fait et de bon goût. Cette exposition et celle de Manhattan que nous espérons aussi réussies que possibles ouvriront peut être les portes du marché américain pour nos artisans. Nous espérons faire découvrir aux Américains notre pays à travers son artisanat et ses artisans. Je suis très optimiste, il suffit que nous nous associons ensemble en tant que TACC, artisans et pouvoirs publics pour arriver à bon port».
Le prochain port, rappelons-le, est Manhattan, l’une des cinq circonscriptions newyorkaises dans laquelle se trouve Wall Street et la crème de la Jet Set américaine.
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