En Tunisie, s’il y a un gouvernorat béni du souverain du Ciel, Zeus, dieu de la
pluie, c’est bien Jendouba. Et pour ne pas perdre cette manne céleste hydrique,
les autorités régionales veillent à assurer une meilleure maîtrise des
ressources hydriques de la région, la régulation du stock en eau dans les
barrages et l’amélioration de la qualité de l’eau du canal de
Mejerda-Cap Bon, à
travers l’interconnexion des grands ouvrages hydrauliques, conformément au Plan
directeur des eaux du nord.
C’est dans ce cadre que des statistiques fournies à l’agence TAP indiquent que
la construction des barrages d’El Moula et El Kébir, à Tabarka, a atteint des
taux d’avancement de 80 à 90%, alors que vont démarrer incessamment ceux
relatifs au barrage Melila, dans la même délégation.
Concomitamment se poursuit l’aménagement de deux lacs collinaires, à Oued Mliz
et Ghar Dimaou, avec l’objectif de porter à 431 millions de m3 la capacité
globale de rétention d’eau dans les ouvrages hydrauliques de la région.
D’autres ouvrages hydrauliques effectués sont également à signaler, notamment le
barrage Zarga, dans la délégation de Tabarka, d’une capacité de rétention de 22
millions de m3 d’eau.
En outre, de nombreux ouvrages hydrauliques dans la région ont été reliés au
barrage de Sidi Salem, à travers le barrage de Bouhertma, sans oublier
l’installation d’un réseau de canalisation et d’une station de pompage, pour un
coût de 75 millions de dinars.
On note aussi la poursuite des travaux pour relier les barrages de Zarga, El
Kébir et El Moula (délégation de Tabarka) au barrage El Barrak, à Béja, et à
celui de Sejnène, à Bizerte. Le taux d’avancement de ces travaux est de 60%.