L’ossature du technopôle de Sfax, créé il y a quelques années sur une décision présidentielle du 10 août 2001, se consolide jour après jour pour donner à cette structure sa vraie dimension d’espace dédié à la formation, à la recherche et à la création d’entreprises innovantes dans le secteur de l’informatique, du multimédia et des TIC.
L’infrastructure de cette structure technologique devra se consolider par une série de projets dans sa partie consacrée à la formation universitaire et celle relative à la recherche scientifique.
Il s’agit de construire, dans l’aire réservée à la recherche, d’un Centre de recherche en informatique, multimédia et traitement numérique des données moyennant un investissement de l’ordre de 10,683 millions de dinars. Ce nouvel édifice qui s’étend sur une superficie de 11 mille mètres carrés comporte des laboratoires de multimédia, informatique, électronique, télécommunications ainsi qu’un téléport (audiovisuel). Le taux d’avancement du projet est d’environ 60%.
Un deuxième projet non moins important est également en cours de construction, à savoir le Centre de ressources technologiques. Ce projet auquel une enveloppe de près de deux millions de dinars a été allouée et ayant atteint un taux d’avancement d’environ 40% comporte la création de deux grands ateliers spécialisés dans le son et l’image pour les étudiants de l’Institut supérieur d’informatique et du multimédia.
S’agissant de l’aire réservée à l’enseignement, elle connaîtra, dans la prochaine période (vers le mois de mars 2011), la construction de nouveaux locaux pour l’Institut supérieur d’électronique et de communication et l’Institut supérieur de gestion industrielle. L’Etat a alloué à ces deux projets des montants respectifs de 11,650 millions de dinars et 8,680 millions de dinars.
Le plan de lotissement du Technopôle de Sfax qui s’étend sur une superficie de 60 hectares comporte, outre les espaces de formation et de recherche, un espace de transfert technologique symbolisé par la pépinière d’entreprises et le Centre des ressources technologiques ainsi qu’un espace de production qui comportera des ateliers relais et une Business Park.
Cependant, des questions demeurent: ce budget d’investissement (moins de 50 millions de dinars) peut-il permettre à la région d’être un véritable pôle de recherche technologique? Les entreprises de la région seront-elles indirectement voire directement impliquées? En un mot, est-ce que les ambitions du technopôle ne risquent pas tout simplement d’être freinées par le manque de financement? Wait and see!