Réunion de la Fed sur des mesures de soutien supplémentaires à l’économie

photo_1285044296258-1-1.jpg
ésident de la Réserve fédérale, Ben Bernanke le 2 septembre 2010 à Washington (Photo : Brendan Smialowski)

[21/09/2010 04:46:58] WASHINGTON (AFP) Les dirigeants de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) se réunissent mardi à Washington pour discuter d’éventuelles mesures de soutien supplémentaires à l’économie, mais ne devraient pas changer le cap actuel de la politique monétaire américaine.

Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) doit se réunir au siège de la Réserve fédérale à Washington à 08H00 (14H00 GMT).

Le communiqué final de la réunion rendant compte de ses travaux est attendu vers 14H15 (18H15 GMT).

Le dernier FOMC, qui s’était tenu le 10 août, avait pris acte du ralentissement de la croissance et ravivé des programmes de relance monétaire.

Depuis cette date, le rythme de l’activité a encore baissé, et le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a laissé entendre que son institution risquait fort de devoir prendre de nouvelles mesures de soutien à l’activité.

Les analystes estiment d’une manière générale que la Fed devrait agir davantage dans le cas où se produiraient conjointement une croissance inférieure au potentiel du pays, une baisse de l’emploi privé, et un net ralentissement de l’inflation, actuellement très faible.

Si l’économie tourne beaucoup moins vite qu’elle ne le pourrait, les deux autres conditions ne sont pas remplies.

La réunion du FOMC devrait par conséquent être l’occasion de discuter des mesures de soutien supplémentaires qu’il conviendrait de mettre en place au cas où la reprise viendrait à caler, sujet sur lequel les dirigeants de la Fed ont besoin de s’accorder.

Sans surprise, la réunion devrait déboucher sur un maintien du taux directeur de la Réserve fédérale dans la bande de fluctuation de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis la mi-décembre 2008.

Un changement de cap monétaire est d’autant moins probable que la réunion du FOMC sera la dernière avant les législatives du 2 novembre, qui ajoutent encore à l’incertitude.