à Hérouville-Saint-Clair (Photo : Mychele Daniau) |
[21/09/2010 10:58:09] PARIS (AFP) Le secteur du bâtiment devrait seulement perdre 20.000 emplois en 2010, contre 30.000 initialement prévu, en raison notamment d’une légère embellie dans le logement neuf, a estimé mardi la Fédération française du bâtiment FFB.
“Le recul de l’emploi, contenu en 2009, se modère encore. Nous devrions ainsi finir l’année avec une contraction de 20.000 équivalent temps plein, contre 30.000 initialement prévu”, a déclaré Didier Ridoret, président de la FFB, lors d’une conférence de presse.
Le secteur du bâtiment comptait, en 2009, 1,3 million d’emplois (dont 82.000 intérimaires).
Le président de la FFB s’est réjouit que “les carnets de commandes se redressent un peu, à cinq mois de chiffre d’affaires, soit à un niveau comparable à celui de la mi-2008”, avant la crise.
Autre motif de satisfaction pour la FFB, qui regroupe 57.000 entreprises dont 42.000 artisans, la quasi-certitude d’un maintien pour 2001 de la TVA à 5,5%, au lieu de 19,6%, pour le secteur de l’entretien-rénovation, qui représente la moitié du chiffre d’affaires total de la profession (environ 123,5 milliards d’euros en 2009).
“Nous ne pouvons que réaffirmer notre satisfaction suite aux annonces du chef de l’Etat et du gouvernement quant au maintien de la TVA à taux réduit pour les travaux d’amélioration-entretien dans le logement”, a affirmé M. Ridoret.
Ce taux réduit de TVA s’appliquant, depuis septembre 1999, à l’entretien-rénovation coûte environ 5,5 milliards d’euros par an de moins-value fiscale à l’Etat, la deuxième plus importante “niche fiscale”.
“Quant au coup de rabot sur les niches fiscales autres que la TVA à taux réduit, si l’on se fie aux récentes déclarations de Christine Lagarde, le pire a été évité”, s’est félicité le président de la FFB.