Premier opérateur des télécommunications en Tunisie,
Tunisie Telecom
a toujours
eu une fibre citoyenne dans ses veines, et de ce fait n’a jamais lésiné sur les
moyens pour soutenir différentes causes, notamment sociales, sportives,
scientifiques, mais aussi culturelles. Sans oublier d’accompagner ses abonnés et
autres partenaires de son succès dans les multiples facettes de la vie
quotidienne.
A ce titre, l’opérateur souligne que volet culturel absorbe pas moins de 40% de
son budget mécénat-sponsoring, ce qui a permis à Tunisie Telecom de jouer un
rôle de catalyseur dans le développement culturel en lui conférant une dynamique
à même de booster davantage et le rayonnement et l’attractivité de la Tunisie.
La preuve de tout ceci se trouve, entre autres, dans la sponsorisation par
Tunisie Telecom de l’événement “Mûsîqât“ depuis son lancement en 2006. Ainsi,
cette année encore (2010), “Tunisie Telecom est fière de vous présenter auprès
du Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes –institution de référence dans
le domaine de la musique et de Scoop Organisation– organisateur de renom dans
les spectacles et la production de concerts la 5éme édition de Mûsîqât, une
manifestation musicale de qualité qui offre aux adeptes de la grande musique une
diversité de spectacles musicaux traditionnels et néo-traditionnels venant des 4
continents et de 11 pays“. Ce qui signifie en d’autres termes que l’événement a
permis à l’opérateur des télécommunications d’établir une relation de dialogue,
de communication… avec le public de mélomanes.
Concernant cette 5ème édition de «Mûsîqât», les organisent annoncent qu’“elle
sera celle de la confirmation d’une démarche artistique qui, quatre éditions
durant, a fait ses preuves et a attiré l’attention du public et de la critique
sur le «filon», insuffisamment exploité, des musiques traditionnelles et
néo-traditionnelles ; les premières étant des expressions musicales associées à
une culture nationale ou régionale ou à une zone géographique, et les secondes
la résultante de l’appropriation par un groupe ou un musicien d’une musique
traditionnelle pour la faire vivre, dans le respect des acquis».
Cependant, cette “Mûsîqât2010“ se distingue par une place de choix réservée aux
femmes, parce que “les femmes tendent à être plus ancrées dans leur culture et
sont probablement meilleures gardiennes des traditions“. C’est ainsi que Mûsîqât
en propose cinq : la Malienne Babani Koné (grande dame de la chanson mandingue),
la Libanaise Ghada Shbeir (qui associe recherche académique et pratique
musicale), la Turque Sabahat Akkiraz (porteuse de l’une des traditions les plus
anciennes d’Asie mineure), l’Irlandaise Marianne Green (qui nous transporte,
quant à elle, au pays des Celtes à travers musique, chant et danse), la
Chilienne Mariana Montalvo (qui revisite les traditions musicales
sud-américaines et plus spécifiquement chiliennes), et enfin le Quatuor Balkanes
(formation féminine qui cherche à perpétuer la tradition orale millénaire des
chants bulgares).
Pas seulement, parce qu’au programme de l’édition 5 il y aura des voix d’hommes,
mais aussi des interprètes d’instruments phares dans leur culture musicale…
Quant à la participation tunisienne, elle sera assurée par l’ensemble Zouheir
Gouja, qui nous propose un programme illustrant les liens historiques et
culturels de la Tunisie avec le reste de la région maghrébine, notamment la
région saharienne. Ce programme associe les chants d’invocation spécifiques à la
confrérie tunisienne «Stambali» à des chants puisés dans différents répertoires
profanes du terroir.
On indique, enfin, que le Festival Mûsîqât a été proposé cette année par le
ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine pour le Prix institué
par l’UNESCO et décerné à une institution ou un festival œuvrant à la promotion
de la diversité culturelle.