érence de presse à Paris le 18 mai 2010 pour présenter uner nouvelle offre (Photo : Eric Piermont) |
[27/09/2010 10:52:20] PARIS (AFP) Les opérateurs mobiles Bouygues et Orange ont confirmé lundi s’être portés partie civile dans une affaire de piratage de codes de sécurité de téléphones portables, dont le réseau a été démantelé la semaine dernière.
L’enquête qui avait démarré fin 2009 à la suite d’une plainte à Marseille de SFR, qui avait constaté la présence de brèches dans son système de sécurité avec pour origine “une source humaine”, avait abouti la semaine dernière à l’interpellation de neuf personnes dans toute la France, notamment des employés d’opérateurs de téléphonie mobile.
“C’est une affaire de fraude dans laquelle nous nous sommes constitués partie civile”, a-t-on déclaré au service de presse de Bouygues, tandis que chez Orange, Louis-Michel Aymard, confirmait que l’opérateur s’était “bien constitué partie civile au mois d’août”.
“Des codes ont été extraits de nos bases de données de manière irrégulière dans certains centres de sous-traitance, et ont ensuite été commercialisés”, a-t-on assuré chez Orange.
ège de la compagnie, à Paris le 25 août 2005 (Photo : Damien Meyer) |
“Les opérateurs sont victimes de ce type de pratiques et d’attaques et on mobilise des moyens chez les opérateurs pour traquer les points faibles des dispositifs mis en place et agir avec les services de police dans le cadre de procèdures judiciaires”, a expliqué M. Aymard.
“Et si des connivences internes sont démontrées par les enquêteurs, on prend les mesures proportionnées à l’encontre des personnes incriminées que ce soit en interne ou par le biais de sous-traitants comme ça semble être le cas dans cette affaire-ci”, a-t-il ajouté.