Aménagement : l’Arcep veut favoriser la fibre optique en zone rurale

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Cable de fibre optique (Photo : Bertrand Langlois)

[28/09/2010 15:37:22] PARIS (AFP) L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a rendu public mardi un rapport préconisant de déployer la fibre optique le plus loin possible dans les zones rurales, pour y améliorer les débits internet disponibles et y favoriser le déploiement du très haut débit.

Ce rapport adressé au Parlement et au gouvernement le 24 septembre, considère comme “optimal” le scénario qui consiste à “amener la fibre le plus loin possible dans les territoires et à compléter avec d’autres technologies”, “là où il n’est pas envisageable (…) de déployer la fibre”.

L’organisme cite la montée en débit des liaisons en fil de cuivre, la téléphonie de nouvelle génération (ou 4G) et le Wimax (internet haut débit sans fil) parmi les technologies envisageables pour transmettre au client final les données acheminées par la fibre.

L’Arcep précise également les actions à mettre prioritairement en oeuvre pour soutenir le déploiement des nouveaux réseaux. Elle recommande de veiller à la mobilisation des financements “mis à disposition par l’Etat dans le cadre du programme national +très haut débit+”, en appui des financements des opérateurs et des collectivités territoriales”.

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ée chez un particulier le 22 juillet 2010 à Paris (Photo : Bertrand Langlois)

La veille, l’Autorité de la concurrence s’était déclarée “favorable” aux mesures soutenant le co-investissement pour encadrer le déploiement de la fibre optique en zones moyennement denses, et a souhaité favoriser l’accès des nouveaux opérateurs au réseau très haut débit.

En effet, si l’Arcep a pu mettre en place un cadre réglementaire pour la diffusion de la fibre optique dans les zones très denses comme les grandes villes en raison de la concurrence que s’y livrent les différents opérateurs, l’Autorité de la concurrence s’est montrée plus inquiète pour les zones peu denses où peut s’opérer un “monopole naturel”.

Si “un opérateur privé (le plus souvent France Télécom, seul susceptible d’investir significativement dans ces zones) déploie son réseau, il bénéficiera en principe d’un monopole naturel puisqu’il y a peu de chances qu’un concurrent y réalise aussi le sien”, avait indiqué la Haute autorité.