ésident venezuelien Hugo Chavez au palais présidentiel à Caracas le 27 septembre 2010 (Photo : Juan Barreto) |
[28/09/2010 18:42:25] MONTREAL (AFP) Le groupe minier américano-canadien Gold Reserve Inc a annoncé mardi qu’il cherchait à obtenir plus de 1,9 milliard de dollars de compensations du Venezuela pour l’expropriation de ses mines dans ce pays.
En avril 2008, le gouvernement du président vénézuélien Hugo Chavez a révoqué le permis d’exploitation que détenait Gold Reserve pour le gisement d’or et de cuivre Brisas, “l’un des plus riches au monde”, ainsi que sur la propriété aurifère Choco 5, a indiqué le groupe minier dans un communiqué.
Gold Reserve a déposé une demande d’arbitrage au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID) de la Banque mondiale, invoquant la violation du traité sur les investissements liant le Canada et le Venezuela. Une audition est prévue le 5 décembre.
Le groupe, qui a son siège social dans l’Etat américain de Washington mais est enregistré au Canada, cherche à se faire indemniser pour les pertes subies à la suite de la décision du gouvernement vénézuélien, qu’il évalue à 1,928 milliard de dollars ou environ 30 dollars par action.
Gold Reserve n’a cependant pas fermé la porte à un accord à l’amiable avec le gouvernement vénézuélien, qui lui permettrait d’être indemnisé et autoriserait la reprise de ses projets dans le pays.
L’action Gold Reserve cotait en hausse de près de 6% à la Bourse de New York mardi après-midi, à 1,25 dollars. Le groupe est aussi coté à Toronto.
Gold Reserve est l’une des nombreuses sociétés étrangères à poursuivre le gouvernement vénézuélien, qui a procédé à la nationalisation d’entreprises de plusieurs secteurs ces dernières années.