Livres numériques : les distributeurs de biens culturels pour un prix unique

photo_1285781470948-1-1.jpg
ésentation sur un livre électronique du “Meurtre de Roger Ackroyd” d’Agatha Christie, le 15 octobre 2008 à la Foire de Francfort (Photo : John Macdougall/Archives)

[29/09/2010 17:34:04] PARIS (AFP) Le Syndicat des distributeurs de loisirs culturels (SDLC), qui comprend notamment Virgin Stores et la FNAC, défend le prix unique pour les livres numériques et l’adoption d’une TVA à taux réduit, a-t-il réaffirmé mercredi.

Alors que les deux assemblées vont bientôt débattre des conditions du développement du marché du livre numérique en France, le SDLC estime dans un communiqué que deux principes devraient fonder la structuration de ce marché récent.

Il s’agit en premier lieu de l’adoption “d’un mécanisme de prix unique pour la vente de fichiers de livres dématérialisés”, précise le Syndicat dans un communiqué. Les enseignes du SDLC (FNAC, Virgin Stores, Starter, Cultura, Le Furet du Nord et Decitre) “ont la conviction qu’il est nécessaire au livre numérique de bénéficier d’un environnement réglementaire qui favorise la diversité de l’offre et la concurrence par la qualité”, souligne le communiqué.

Il est tout aussi nécessaire de “s’attaquer à la concurrence inégale dont les professionnels de la librairie souffrent de la part d’opérateurs non établis sur leur territoire”, ajoute le communiqué.

Ce nouveau marché doit aussi bénéficier d’un taux de TVA réduit (5,5%) “pour attirer le consommateur vers les offres en ligne. Un tel dispositif serait neutre sur les recettes fiscales puisque le marché est à peine naissant et qu’il ne génère encore aucune réelle recette”, estime le SDLC.