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| été française Rhodia à Liyang, en Chine, le 11 octobre 2007 (Photo : Mark Ralston) |
[01/10/2010 08:49:18] PEKIN (AFP) La Chine a réitéré vendredi qu’elle resterait ouverte aux investisseurs, à la veille du départ de son Premier ministre Wen Jiabao en Europe pour des entretiens qui devraient porter entre autres sur l’accès au marché chinois.
“La Chine est grande ouverte aux investissements étrangers”, a déclaré le ministre du Commerce, Chen Deming, dans un entretien publié par l’édition d’outre-mer du Quotidien du Peuple.
“En Chine, toutes les sociétés étrangères sont traitées sur un pied d’égalité et leurs produits sont considérés comme étant +fabriqués en Chine+”, a souligné M. Chen.
Le mois dernier, le commissaire européen au Commerce Karel de Gucht avait indiqué que l’Europe demanderait à la Chine d’ouvrir davantage son marché, durant le sommet UE-Chine à Bruxelles le 6 octobre.
Les entreprises européennes et américaines se disent victimes de restrictions d’accès au marché chinois et de règles discriminatoires mises en place par Pékin. Elles se plaignent également depuis longtemps du manque de respect pour la propriété intellectuelle en Chine.
Des enquêtes réalisées cette année par les chambres de commerce américaine et européenne en Chine ont montré que beaucoup de sociétés se montraient pessimistes sur le climat des affaires dans le pays.
Mais selon M. Chen, la Chine “a fait beaucoup” sur ces sujets avec “des résultats remarquables”.
“La Chine va continuer à améliorer les conditions pour les investisseurs afin d’attirer encore davantage d’investissements”, a assuré le ministre.
La Chine négocie pour adhérer à un pacte de l’Organisation mondiale du Commerce sur les appels d’offres publics, qui restent pour l’instant largement fermés aux entreprises étrangères.
Les signataires de ce pacte comprennent 41 pays, dont les 27 de l’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon et Taïwan ainsi que Hong Kong, qui fait partie de la Chine.
Jeudi, le secteur du BTP allemand a écrit à la chancelière Angela Merkel pour dénoncer la présence des entreprises chinoises sur les marchés publics en Europe.
L’indignation des professionnels allemands se nourrit de l’attribution récente à une entreprise chinoise, Covec, du marché de construction de tronçons d’autoroute en Pologne.
