Ce jeudi 7 octobre 2010, commence le compte à rebours pour la semaine de
l’entrepreneuriat qui démarre le 7 novembre 2010.
Les organisateurs ont été surpris par l’engouement suscité par l’initiative
«Entreprendre la Tunisie». De tous les gouvernorats et de toutes les régions du
pays, les propositions ont fusé pour participer à cet événement, premier du
genre en Tunisie.
Le «GLOBAL ENTREPRENEURSHIP WEEK» a incité des adeptes à Gafsa où la
CNFCE
organisera une journée de formation «Partenariat public-privé pour le
renforcement de la femme», à l’Ariana où le ministère de la Formation et de
l’Emploi animera une séance de recherche active d’idées nouvelles pour
entreprendre ou encore au Kef où l’on célèbrera l’entrepreneuriat et
l’innovation.
Pendant tout ce temps des entrepreneurs de différents horizons se légueront la «
Flamme de l’Entrepreneuriat» telle la flamme olympique qu’ils porteront d’un
gouvernorat à l’autre.
Une flamme qui ne sera pas éteinte au terme du périple mais qui réveillera les
vocations, transmettra le feu sacré de l’entrepreneuriat et donnera de l’espoir
à ceux qui en ont réellement besoin pour se lancer dans l’aventure
entrepreneuriale.
Un forum sur deux jours intitulé «Réveille l’entrepreneur en toi» soulèvera des
questions se rapportant à la typologie et la sociologie de l’entrepreneuriat en
Tunisie. Il représentera une occasion pour exposer les expériences réussies de
l’entrepreneuriat dans différents domaines.
L’entrepreneuriat est un état d’esprit, assurent les organisateurs de la
semaine, «un exercice d’affirmation de compétence, de réalisation de soi qui
permet à tout un chacun de se mettre à l’épreuve de la réalité, de concrétiser
ses projets d’avenir»…
L’entrepreneur a un rôle social et économique à accomplir, il assure un acte
citoyen, lorsqu’il lance un nouveau produit ou un nouveau service. Il doit être
attentif à son apport au développement du pays. Créer une entreprise, c’est
participer à l’effort national de création des richesses mais aussi pour
résorber le chômage et contribuer au bien-être économique de ses concitoyens et
leur épanouissement en préservant leur dignité.
Entreprendre, on le répète souvent, c’est apprendre, édifier et se surprendre.
