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| Le logo de SFR (Photo : Loic Venance) |
[07/10/2010 15:37:55] MARSEILLE (AFP) Sept personnes, soupçonnées d’une vaste escroquerie à la téléphonie au préjudice de l’opérateur SFR, sont en garde à vue depuis lundi à la brigade financière de Marseille, a-t-on appris jeudi de source proche de l’enquête.
Parmi elles, le gérant d’un espace SFR du centre ville de Marseille qui avait mis au point un stratagème permettant de récupérer jusqu’à 1.500 euros par smart phone fictivement vendu.
L’enquête a démarré à la suite d’une plainte de SFR, entraînant l’ouverture d’une information judiciaire par la juge d’instruction Karine Molco en juin.
Selon les investigations des policiers de la Sûreté départementale, le magasin procédait à des ouvertures de ligne fictives avant d’annuler ces dossiers au motif que les documents administratifs présentés par le client avaient été volés.
La pseudo victime, baptisée “mule”, encaissait 50 euros pour une plainte au commissariat, l’intermédiaire, 400 euros, et l’organisateur, un millier d’euros en moyenne, pour un smart phone haut de gamme qui en fait n’avait jamais quitté le magasin et pouvait donc être revendu au maximum, selon la même source.
Le préjudice est estimé pour l’instant à 200.000 euros, mais pourrait s’avérer très supérieur, a précisé cette source.
Les présentations au magistrat instructeur devraient s’achever vendredi soir.
Fin septembre, les gendarmes de la Section de Recherches de Marseille avaient démantelé un réseau qui piratait depuis des années les codes de déverrouillage (“SIM lock”) des téléphones portables, grâce à la complicité d’employés de sous-traitants des opérateurs.
