Des clubs de jour pour personnes âgées, des espaces de loisirs, de rencontres et
de communication sociale, pourquoi pas. L’objectif est noble, il rompt
l’isolement des personnes âgées et occupe des personnes qui ont besoin de
compagnie lorsque les familles sont absentes. Et pour encourager les
associations à créer ces clubs, l’Etat leur accorde une subvention et pour
l’installation et pour la gestion annuelle.
A ce jour, notre pays compte 40 clubs de jour. 25 autres seront créés, au cours
du prochain quinquennat, dans toutes les régions du pays.
Un projet de cahier des charges, pour la création et la gestion de ces clubs, a
été élaboré par la direction des personnes âgées au ministère des Affaires de la
Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées.
D’autre part, le ministère a créé, en collaboration avec ses homologues de la
Santé publique et de l’Education, un programme de formation d’auxiliaires de vie
pour répondre, notamment, aux éventuels besoins des investisseurs tunisiens et
étrangers attirés par des projets de création d’établissements d’accueil
spécialisés.
Ce programme de formation a démarré en 2008, dans les écoles des sciences
infirmières. Il s’agit d’un cursus de deux ans sanctionné par un certificat
d’aptitude professionnelle.
Parmi les 294 diplômés de ces écoles, 25 seront recrutés, au cours de 2010, et
25 autres viendront renforcer les équipes mobiles. L’encouragement du secteur
privé à l’investissement dans le domaine de la prise en charge des personnes
âgées représente aujourd’hui un point important de la politique sociale du
gouvernement tunisien.
A cet effet, l’Etat a ouvert la voie aux promoteurs privés pour la création
d’établissements d’accueil de personnes âgées.
Une unité spécialisée a déjà été lancée dans la région de Tunis, ainsi qu’un
club privé de jour pour personnes âgées à la cité Ennasr, à Tunis, et six
sociétés privées de services sociaux et de santé à domicile pour personnes âgées
(quatre à Tunis, une à Sousse et une à Hammamet).
Ces divers plans et programmes avant-gardistes traduisent l’intérêt particulier
accordé par la Tunisie à la garantie des conditions d’une vie digne pour tous
les âges, ainsi que les possibilités pour l’encadrement des personnes âgées et
la sauvegarde de la cohésion et de la solidarité sociale.
