Devenues un problème de santé publique dans le monde et un grand défi pour les experts médicaux, les maladies chroniques ne cessent d’être au centre des préoccupations thérapeutiques. En dépit des progrès enregistrés dans le domaine (aussi bien dans leur prévention, leur traitement, leur prise en charge que dans leur contrôle), l’hypertension artérielle, le diabète et les maladies cardio-rénales continuent de faire des siennes et de narguer au passage le gotha du monde médical.
Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque 7,1 millions de personnes meurent chaque année de l’hypertension artérielle (et son corollaire les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, les complications rénales…), devenant ainsi le premier facteur de mortalité et de morbidité à l’échelle mondiale. L’on estime aujourd’hui à 1 milliard le nombre de personnes souffrant d’hypertension dans le monde (40% dans les pays occidentaux et 60% dans les pays pauvres et en voie de développement). Soit une prévalence mondiale de 26%.
Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l’évolution du mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité, l’on comptera 1,5 milliard de malades.
Dans le monde arabe, l’explosion des maladies chroniques est devenue une évidence amère et les chiffres ne cessent de grimper. En tête du peloton des pays arabes les plus touchés, l’on retrouve l’Arabie Saoudite (près de 40% de taux de prévalence). Chez nous en Tunisie, l’hypertension artérielle touche environ 15% de la population.
Conscients de l’extrême urgence d’une solution thérapeutique à ce fléau ainsi que l’amélioration de sa prise en charge, les Laboratoires Novartis ont organisé, les 8 et 9 octobre 2010 à l’hôtel Barcelo Carthage Thalasso Tunis, le premier sommet arabe CVM Novartis (Novartis Cardiovascular Metabolic Arab Summit).
Placée sous le thème: «Changement de paradigme dans les maladies cardio-rénales et métaboliques à travers le monde arabe», cette manifestation a réuni plus de 700 médecins et délégués venus de 17 pays arabes et du monde.
Deux jours durant, ce conclave cardio-métabolique dirigé par un éminent panel d’experts venus de Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, des Emirats Arabes Unis, d’Egypte, mais également de Suède, du Danemark, du Royaume-Uni, des USA et d’Allemagne… a permis de débattre de questions essentielles touchant le monde arabe, en l’occurrence l’évolution de la compréhension de l’hypertension artérielle, du diabète et des maladies cardio-rénales, la sensibilisation quant aux risques de ces maladies silencieuses, l’exploration des stratégies de prises en charge thérapeutiques novatrices pour combattre l’impact de ces maladies sur l’économie et la santé des populations…
Au menu du programme scientifique de cette grand-messe médicale, l’on retient cinq sessions plénières : l’amélioration de la prise en charge de l’hypertension; le rôle des combinaisons fixes dans la prise en charge de l’hypertension; l’exploration de nouvelles voies dans la prise en charge de l’hypertension à travers l’inhibition directe de la rénine ; l’amélioration de la prise en charge du diabète et les attentes thérapeutiques de hypolipémiants.
Au cours de ces sessions, d’éminents experts universitaires (Dr NR. Poulter du Royaume-Uni, Dr Abdelkrim Berrah de l’Algérie, Dr Fayçal Jerraya de Tunisie, Dr Assad Maalouf du Liban, Dr Mustapha Ahmed des Emirats, Dr Ramzy El Mawardy de l’Egypte, Dr Saida Abir du Maroc, Dr Dahlöf de la Suède, Dr James Foley des USA, etc.) se sont relayés pour exposer les avancées récentes dans le traitement de la pathologie et discuter profondément des points saillants concernant la prise en charge des patients.
Il est à noter que les laboratoires Novartis, sponsor de cette manifestation, ne cessent de s’investir depuis longtemps dans la recherche de thérapeutiques pour le mieux-être des patients et des sociétés de par le monde.
Des médicaments novateurs aux produits pharmaceutiques génériques, en passant par les vaccins préventifs, les outils de diagnostic… Novartis affiche une position de leader. En 2009, les activités du groupe ont généré des ventes nettes de 44,3 milliards de dollars, tandis que quelque 7,5 milliards ont été investis dans les activités de recherche et développement.