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| à Milan le 19 mai 2010 (Photo : Damien Meyer) |
[14/10/2010 14:20:07] MILAN (Italie) (AFP) Le groupe italien Enel cèdera une part pouvant aller jusqu’à 33% du capital d’Enel Green Power dans le cadre de l’introduction en Bourse de sa filiale énergies renouvelables qui doit débuter la semaine prochaine, a indiqué jeudi le président du groupe, Piero Gnudi.
M. Gnudi s’exprimait en marge d’une conférence à Rome.
L’introduction en Bourse d’Enel Green Power devrait être la plus importante du secteur en Europe depuis celle d’Iberdrola Renovables, filiale de l’espagnol Iberdrola, il y a près de trois ans.
L’autorité boursière italienne, la Consob, a donné mercredi soir son feu vert à cette opération.
La semaine dernière, une source proche du dossier avait indiqué à l’AFP qu’Enel devrait introduire en Bourse “environ 30% du capital” de sa filiale.
L’opération devrait démarrer lundi en vue d’une cotation à Milan début novembre, avait ajouté cette source. Enel Green Power doit également être cotée à Madrid.
Les dirigeants d’Enel présenteront lundi à Milan les détails de l’opération. Enel Green Power étant valorisée autour de 10,5 milliards d’euros, Enel devrait lever environ 3 milliards grâce à cette introduction en Bourse.
Le directeur général d’Enel, Fulvio Conti, a indiqué de son côté qu’Enel communiquerait vendredi la fourchette du prix de l’action. Selon des chiffres publiés dans la presse, ce prix devrait se situer entre 1,9 et 2,4 euros par titre.
M. Conti a par ailleurs assuré que la politique de dividende d’Enel Green Power serait “généreuse”, la société comptant distribuer 30% de ses bénéfices aux actionnaires.
Au premier semestre, le bénéfice net d’Enel Green Power avait progressé de 13,4% à 253 millions d’euros tandis que son résultat brut d’exploitation (Ebitda) restait stable à 651 millions d’euros et que son chiffre d’affaires a augmenté de 10,5% à 1,039 milliard.
L’introduction en Bourse d’Enel Green Power fait partie d’un programme de vente d’actifs destiné à réduire la dette d’Enel, à 45 milliards d’euros cette année contre 50,87 milliards d’euros en 2009.
La dette du groupe italien a explosé sous l’effet de la prise de contrôle totale l’an dernier du groupe espagnol Endesa.
