Cinq ans après le vote de la loi relative au renforcement de la sécurité des relations financières, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) compte organiser, le jeudi 21 octobre 2010, une conférence liée à cette thématique afin de dresser un état des lieux à l’ombre du nouveau corpus réglementaire, de se pencher sur l’impact de l’évolution législative sur les différentes parties prenantes de l’acte transactionnel et d’évaluer le positionnement du pays dans l’environnement international après les dernières mesures financières sécuritaires qui visaient, finalement, l’application des normes en vigueur dans les principales capitales européennes.
Le programme prévoit, après l’allocution de Slim Zarrouk, président du Centre Tunisien de Gouvernance d’Entreprise (CTGE), l’ouverture du colloque par Mohammed Ridha Chalghoum, ministre des Finances ; alors que Youssef Kortobi, président de la Bourse de Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) et PDG de l’AFC, sera le modérateur du colloque.
Le vif du sujet, nous dit-on, sera abordé durant le principal panel de cette matinée avec des invités de marque tels que Ahmed Mansour, président de l’Ordre des Experts-Comptables de Tunisie, Hédi Zar, PDG de la STB et nouveau patron de l’APTBEF, sans omettre la présence, dans cette conférence, de Madame Salma Babbou, PDG de la Société PGI, qui présentera, à cette occasion, l’approche des opérateurs privés vis-à-vis de la loi relative au renforcement de la sécurité des relations financières.
A noter la présence à ce séminaire de Karim Hajji, président de la Bourse de Casablanca (Maroc), accompagné de deux de ses collaborateurs (le directeur général et le directeur du développement de la Bourse), qui en constitue un signe perceptible du maillage en cours dans la région du Maghreb et de la volonté manifeste des instances financières des deux pays de renforcer l’homogénéisation de leurs corpus réglementaires respectifs. D’ailleurs, certains observateurs se demandent si le séjour de Karim Hajji en Tunisie n’est pas lié aussi à des velléités de projection à l’extérieur (au Maroc notamment) de quelques entreprises tunisiennes, désireuses de tenter leur chance à la Bourse de Casablanca.