Parmi les pays invités à participer au Forum international des entrepreneurs organisé sous l’égide du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi en partenariat avec les agences des Nations unies, l’Irak et bien entendu des représentants du gouvernement autonome du Kurdistan.
Le Kurdistan offre, d’après Hoger Shalli,, conseiller financier auprès du Premier ministre kurde, de grandes possibilités aux investisseurs étrangers et particulièrement arabes ainsi que tous les moyens pour l’optimisation de leurs activités.
Entretien
Webmanagercenter: Quel est l’objet de votre venue en Tunisie?
Hoger Shalli: Notre objectif est de découvrir l’expertise et le savoir-faire tunisiens en matière de création d’entreprises et d’investissements dans le public et le privé. D’autre part, en tant que gouvernement du Kurdistan, nous nous intéressons de plus en plus à nos voisins arabes car nous envisageons de développer les relations économiques avec notre voisinage.
Par quels secteurs d’activités êtes-vous intéressés ?
Nous avons besoin d’expertises dans tous les domaines tout comme nous sommes prêts à soutenir les investissements dans tous les secteurs d’activités économiques allant du bâtiment à la construction, la pharmaceutique, l’alimentation, la métallurgie, le textile, les entreprises de travaux publics ainsi que celles opérant dans l’énergie et le secteur de la santé. Nous voulons encourager les partenariats et nous soutenons le développement du secteur privé au Kurdistan.
Nous sommes en train d’encourager les jeunes porteurs de projets kurdes et nous voudrions, à ce propos, remercier l’ONUDI qui a assuré la formation de près de 150 jeunes Kurdes pour qu’ils puissent créer et manager leurs entreprises.
Quelle est la nature de partenariat que vous envisagez de développer avec les hommes d’affaires tunisiens ?
Nous voulons inviter les opérateurs privés tunisiens à investir au Kurdistan qui offre des opportunités importantes en matière d’investissement.
Avez-vous une loi d’incitations aux investissements pour encourager les investisseurs potentiels ?
Il y a une loi d’incitation aux investissements qui accorde aux investisseurs étrangers de rapatrier tous leurs bénéfices à l’extérieur du pays ainsi que d’autres facilités pour la réalisation des projets très encourageantes pour les hommes d’affaires surtout en provenance des pays arabes.
Les hommes d’affaires cherchent la sécurité, quelles sont les garanties pour que les hommes d’affaires tunisiens qui investisseraient au Kurdistan soient rassurés quant à leurs personnes et leurs investissements ?
Au Kurdistan, il règne un grand climat de sécurité qui nous l’espérons, se poursuivra. Il existe une paix et une stabilité politique et sociale qui ont fait par exemple qu’un pays comme l’Italie organise un Salon annuel regroupant plus d’une centaine d’entreprises italiennes, pareil pour la Turquie. Nos échanges sont très développés avec la Syrie, la Jordanie et le Liban. Les Libanais représentent la plus grande partie des intermédiaires au niveau de l’import export et la réalisation de projets au Kurdistan. Notre pays est un terrain vierge et offre des opportunités uniques en matière d’investissements. Nous encourageons les échanges aves les pays arabes que nous considérons comme plus proches de nous que d’autres pays.
