L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle “parfaitement alimenté”, assure Dominique Bussereau

photo_1287297949333-1-1.jpg
étaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, à l’Assemblée nationale le 12 mai 2010 (Photo : Mehdi Fedouach)

[17/10/2010 07:22:15] PARIS (AFP) Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a confirmé que Roissy-Charles-de-Gaulle était “parfaitement alimenté” et qu’il n’y avait “plus aucun souci” pour l’arrivée de kérosène dans cet aéroport parisien, dimanche sur Europe 1.

L’aéroport de Roissy est “parfaitement alimenté” et il n’y a “plus aucun souci” pour cette plateforme parisienne et ce “pour une durée indéterminée”, et “encore moins à Orly”, a déclaré M. Bussereau.

Le secrétaire d’Etat confirme ainsi l’annonce, samedi soir par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), du retour à un fonctionnement normal de l’oléoduc approvisionnant notamment les deux aéroports.

Le kérosène provient de France, l’oléoduc étant alimenté par les dépôts, qui sont “presque tous libres d’accès”, selon les informations données samedi par Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

En revanche, M. Bussereau a reconnu que “les stocks sont plus faibles” aux aéroports de Nice et de Nantes. Mais “le problème sera réglé rapidement”, a-t-il assuré et “il n’y aura pas d’annulations de vols”.

Le secrétaire d’Etat a confirmé qu’il était conseillé aux compagnies aériennes de faire le “double emport de kérosène”, c’est-à-dire de demander aux avions de faire le “plein complet” de kérosène lors de leurs escales à l’étranger. Cela représente “un coût” pour les compagnies, a-t-il reconnu, mais n’engendre pas de problème de sécurité car “les avions sont prévus pour partir à pleine charge”.

En ce qui concerne le carburant pour les particuliers, “il n’y a aucune station sans essence”, a affirmé M. Bussereau, selon qui celles qui affichent qu’elles sont vides “gardent le carburant pour leurs clients habituels avec lesquels (elles) ont des contrats”.

M. Bussereau évalue à 200 le nombre de stations service “gênées” en France et demande, une nouvelle fois, aux automobilistes de ne pas faire de “pleins de précaution”.

“Je lance un appel au bon sens”, a-t-il dit, en relevant l’explosion des ventes de 50% en début de semaine à la suite d’achats de conducteurs par crainte d’une pénurie. Ils ont “vidé les cuves”, a regretté M. Bussereau.

Il est “vraisemblable que, de-ci de-là, cela ait causé des tensions sur les prix”, a-t-il reconnu en réitérant son appel au “civisme”.

Enfin, M. Bussereau a affirmé qu’il n’avait “pas de crainte du côté des routiers”, s’attendant seulement à de “petits mouvements”.