A l’occasion de la sortie de l’édition 2010 du Spécial Finance (Hors série n°25 – octobre 2010) avec son palmarès des 200 premières banques africaines, Jeune Afrique en a profité pour tirer les portraits des managers de l’année du continent africain, qui se sont distingués en tant que qu’investisseurs, repreneurs, sauveurs, développeurs, consultants, pionniers.
La sélection concernera celles et ceux qui ont marqué l’année 2010 et celles et ceux dont on parlera, probablement, en 2011, dans six domaines : Banque, Assurance, Capital-Investissement, Conseil financier, la Bourse et les institutions.
Dans la Banque et l’assurance, pas de tunisiens en vue, par contre on ne compte pas moins de trois dirigeants marocains dans la banque –sur 12 managers- (Mohamed Bennani, directeur général de BMCE Bank, Ahmed Rahhou, PDG du Crédit immobilier et hôtelier, et Abdelkrim Raghni, administrateur directeur général de CBAO) et d’un manager algérien (Mohamed Loukal, PDG de la Banque extérieure d’algérie).
C’est dans le capital-investissement qu’on retrouve notre premier manager tunisien de l’année avec Hakim Khelifa (34 ans), senior partner chez TunInvest responsable de l’afrique subsaharienne, qui s’est notamment distingué en 2009 en réalisant trois investissements de 20 millions d’euros dans trois entreprises africaines (MTN Côte d’Ivoire, le ghanéen LaGray Chemical et le hollandais Reef Hout opérant au Cameroun).
Mohamed Bichiou, directeur général de la BVMT, fait partie des managers de l’année 2010 dans la catégorie Bourse. Un dirigeant qui peut déjà se satisfaire de la bonne santé du marché financier tunisien, avec 7 années de résultats positifs, meilleure performance parmi les bourses africaines en 2009, et des introductions qui se sont succédé en 2010. Cet ancien de la banque centrale de Tunisie et du Fonds monétaire international, était surtout connu pour ses qualités de financier. Le voici désormais obligé d’être aussi un bon commercial, écrit Jeune Afrique.
A 39 ans, Abdelaziz Hammami réussit, peu de temps après sa nomination à la tête d’Attijari Intermédiation, à se distinguer avec l’organisation de la première introduction simultanée d’ENNAKL à la Bourse de Tunis et celle de Casablanca. L’introduction de 40% du capital du distributeur automobile tunisien a, en effet, été souscrite 22 fois en Tunisie et 8 fois au Maroc.
Cette première opération qui a mobilisé, également, les équipes d’attijariwafa bank et celle d’Attijari Finances, donne des ailes à notre jeune manager qui ne semble pas se satisfaire de cette nouvelle 5ème place parmi les opérateurs boursiers de la place de Tunis et lorgne déjà l’exemple de son «grand frère» marocain, leader sur la place de Casablanca.
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