«La consommation de l’énergie en Tunisie sera multipliée par 4 d’ici 2050», a précisé Mouldi Miled, membre du Conseil Consultatif national de la recherche scientifique et de la technologie. Il n’est donc pas étonnant que l’on s’investisse autant dans les énergies renouvelables et tout ce qui y touche partant des règlementations et jusqu’aux financements et la sensibilisation.
Le développement socio-économique a un prix à payer en matière d’énergie, mais d’un autre côté, affirme M.Miled, la Tunisie possède un potentiel infini en énergies renouvelables. Elle est à proximité de l’Europe qui a besoin d’énergies propres pour diminuer les émissions en co2. Les pays du Sud offrent donc des gisements potentiels pour les énergies vertes, mais là où le bât blesse, c’est le coût à ce jour élevé à produire cette qualité d’énergie, d’où l’importance de la recherche et de l’innovation.
«Les opportunités de recherche dans ce secteur sont intéressantes, nous comptons participer au développement d’un réseau de chercheurs avec des investisseurs et des centres de recherche. Aujourd’hui, parmi les membres de ce réseau au nombre de 15, figure la Tunisie à travers l’INIT, l’INIME et le technopôle de Borj Cedria, 3 centres de recherches marocains et deux algériens», précise M. Miled. Et c’est à Desertec University Network (DUN), le programme éco-énergétique mené par la Desertec Foundation, dont l’idée a été lancée au mois de juin 2010, de veiller au développement des recherches sur l’énergie solaire dans les pays du Sud.
Rappelons que le réseau DUN siège à Tunis et regroupe les pays de la région EUMENA (Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord).
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