C’est une première du genre en Tunisie. Une convention de partenariat tripartite
(ANETI/BFPME./Monoprix) vient d’être signée pour le premier de 500 contrats de
franchise (pour développer un réseau de services opérant sous forme de franchise)avec la création d’au moins 3000 emplois directs. Des contrats qui
sont au bénéfice de 500 diplômés du supérieur qui embaucheront chacun au moins 6
personnes ; ce qui fait plus de 3000 postes créés.
Pour signifier que tout cela a beaucoup de sens pour notre pays, pas moins de
trois membres du gouvernement étaient présents lors de la signature de la
convention ; le ministre de la Formation professionnelle et de l’emploi, le
ministre des Finances et le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et
de l’Aritsanat, chargé du Commerce intérieur
C’est l’une des solutions trouvées pour sortir de l’impasse créée par cette
nouvelle réalité que la demande d’emplois est désormais constituée à hauteur de
60% de diplômés de l’enseignement supérieur. C’est simple, avec plus de 80 000
emplois en demande additionnelle, l’Etat ne peut se charger de tout… et il
faut créer une vraie dynamique de création d’entreprises.
On compte donc sur ce mouvement pour séduire les jeunes diplômés et les porter à
créer leur propre projet qu’à frapper aux portes de l’administration (et des
autres entreprises privées) pour être employés.
Il est vrai que le système de franchise n’est pas sans attrait. Le franchisé
adhère au réseau d’un franchiseur et bénéficie de sa notoriété, de son image de
marque, de sa centrale d’achats, de sa pub… contre le paiement de redevances.
A part cela, il est libre de ses mouvements : embaucher, débaucher, choisir ses
fournisseurs, fixer ses prix, s’organiser… dans la limite du cadre fixé par
l’enseigne. Et cela donne beaucoup de latitude à ces jeunes et une occasion pour
montrer ce qu’ils valent.