Le ministre du Développement et de la Coopération internationale et le président de l’UTICA ont mis l’accent, jeudi, lors d’une conférence organisée par de la Chambre de commerce franco-arabe, sur les mesures et les programmes de développement mis en place, et l’importance de la relation entre le secteur privé et les autorités.
A l’initiative la Chambre de commerce franco-arabe, et en collaboration avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’ambassade de la Tunisie à Paris, une conférence ayant pour thème «La Tunisie à l’horizon 2014 : Nouveaux défis, Nouvelles opportunités» a été organisée, jeudi 21 octobre 2010 à Paris. C’est ce qu’indique un communiqué publié en ce sens.
Cette conférence a connu la participation d’une importante délégation d’hommes d’affaires tunisiens conduite par Hédi Djilani, président de l’UTICA, ainsi qu’un nombre important des investisseurs français, et a été rehaussée par la présence de Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la coopération internationale.
M. Jouini a souligné, à l’ouverture des travaux de cette conférence, que la Tunisie a réussi à agir et à faire face aux difficultés économiques et financières survenues à l’échelle internationale.
Le ministre a axé son intervention sur les mesures et les programmes de développement mis en place en Tunisie en vue de préserver la dynamique de croissance et consolider les acquis et le développement de l’économie tunisienne, souligne le même document.
Le ministre a noté, par ailleurs, que les défis de la prochaine étape demeurent importants, notamment concernant l’emploi des diplômés et l’importance de développer l’investissement et d’accélérer la démarche d’intégration de l’économie tunisienne dans l’économie mondiale.
Et d’expliquer que la stratégie tunisienne repose sur quatre principaux axes, à savoir le développement des ressources humaines, le développement de l’infrastructure (Pôles technologiques, bâtiments technologiques), la mise en place de nouveaux mécanismes d’appui, et l’approfondissement du programme des réformes.
Le ministre du Développement et de la Coopération internationale a ajouté, par ailleurs, que l’Etat accorde un intérêt particulier au secteur privé tunisien, qui représente un des acteurs importants contribuant aux objectifs de développement de l’économie tunisienne.
Quant à Hédi Djilani, président de l’UTICA, il a mis l’accent sur l’importance de la relation entre le secteur privé et les autorités en Tunisie, permettant d’améliorer régulièrement le climat des affaires.
M. Djilani a souligné, également, que la Tunisie a mis en place un arsenal de mesures et de décisions favorisant le développement des investissements du secteur privé.
Concernant les investissements français en Tunisie, le président de l’UTICA a mis en exergue la réussite des entreprises françaises implantées en Tunisie, notant qu’une entreprise tunisienne est créée chaque semaine au niveau du marché tunisien.
Il a signalé, par ailleurs, la nécessité de développer davantage le travail commun au niveau de la région méditerranéenne, dans l’objectif de renforcer le partenariat Nord-Sud.
La conférence a été marquée par un débat riche et important sur l’évolution du climat des affaires et les opportunités d’investissement offertes au niveau du marché tunisien. Elle a enregistré, également, la présentation de témoignages de certaines expériences réussies d’entreprises françaises implantées en Tunisie, et opérant dans différents secteurs, notamment l’aéronautique, l’industrie mécanique, l’ingénierie informatique…