Selon les derniers indicateurs de développement de l’année 2010, on estime que
le taux de croissance du
PIB devrait atteindre 3,7% aux prix constants contre
3,8% prévus par le 12ème Plan de développement. Les différents secteurs
devraient croître, à l’exception de l’agriculture et de la pêche, de 4,8% contre
2,8% en 2009. Le revenu par tête d’habitant atteindra, ainsi, 6.032 dinars
contre 5.641 dinars en 2009.
Côté emploi, 74,8 mille emplois devraient être créés contre 68,3 mille prévus,
couvrant 88,8% des demandes additionnelles. On justifie cette évolution par la
croissance enregistrée au niveau des industries mécaniques et les services ainsi
qu’aux différents programmes d’emploi. Concernant l’investissement, la
croissance serait de 8,3% aux prix constants, soit 15.387 millions de dinars,
représentant 24,3% du PIB contre 10,7% visés par le 12ème Plan. La part du
secteur privé serait de 57% dans l’investissement global. Les investissements
extérieurs atteindront 2.400 millions de dinars contre 2.357 millions de dinars
en 2009.
Concernant le financement de l’économie, les besoins devraient atteindre 18.919
millions de dinars contre 18.663,5 millions de dinars, l’année précédente. La
contribution de l’épargne nationale est estimée à 72,4%. Au niveau du
financement extérieur, 5.215 millions de dinars devront être mobilisés, en
baisse par rapport à 2009 (5.722,4 millions de dinars). On précise que ces
financements seront assurés notamment grâce à la mobilisation des IDE et des
participations d’une valeur de 2.400 millions de dinars.
D’ailleurs, la part de l’investissement extérieur devrait atteindre 46% grâce à
l’évolution continue des investissements directs dans le domaine de l’énergie,
soit 1.320 millions de dinars, et la poursuite de la réalisation de grands
projets dans les secteurs du tourisme et de la promotion immobilière. Pour
financer ces programmes, l’Union pourraient accorder des dons qui se montent à
165 millions de dinars. Le taux de la dette extérieure devrait atteindre 34,7%
du revenu disponible. Le volume des dépenses au titre du service de la dette
sera réduit à 9% des recettes courantes.
En termes de compétitivité, on explique que le volume des échanges commerciaux a
permis de porter le taux d’ouverture à 100,8% en 2010 contre 93% en 2009.
L’indice de rattrapage des pays de l’Union européenne est de 31% actuellement.
En ce qui concerne le développement humain, l’indice devrait atteindre 0,784 en
2010 contre 0,780 en 2009.