Les travaux du Conseil ministériel réuni le 22 octobre 2010, sous la présidence du chef de l’Etat, ont porté sur le suivi de la modernisation technologique dans l’industrie et les services liés. Concernant les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs de cette modernisation à l’horizon 2014, il a été décidé, selon la TAP, de :
– parachever la création de 10 pôles industriels et technologiques moyennant des investissements de l’ordre d’un milliard de dinars qui généreraient 100.000 postes d’emploi ;
– créer “Tunis Technology City” qui abritera des projets à haut contenu technologique ;
– étendre la sphère du prix présidentiel de la qualité pour englober l’innovation, intitulé “Prix du président de la République de la qualité et de l’innovation” à partir de 2011 ;
– renforcer le réseau des laboratoires accrédités pour atteindre le nombre de 70 et renforcer leurs capacités afin de faciliter les opérations d’exportation et parvenir à une reconnaissance mutuelle avec l’Union européenne ;
– consolider le réseau des centres techniques sectoriels afin qu’ils puissent assurer 20.000 journées d’expertises au service des entreprises ;
– renforcer et dynamiser les mécanismes de financement de l’innovation dans le secteur industriel à l’instar du Fonds commun de placement à capital risque et dynamiser les deux mécanismes de la prime d’investissement dans la recherche développement et le Programme national de Recherche et d’Innovation ;
– mettre au point un programme commun, associant toutes les parties concernées, pour promouvoir la Tunisie en tant que destination industrielle et technologique en mettant à profit des expertises internationales ;
– réaliser et promouvoir un portail Tunisie industrielle et technologique dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé.
Pour consacrer l’importance de la conjugaison des efforts de tous les intervenants, un pacte de développement et de promotion technologique entre les ministères et les représentants du secteur privé devra être mis en place. L’Etat s’y engagera quant aux moyens en termes d’infrastructure, de formation et de recherche, et le secteur privé en termes d’investissement dans les secteurs porteurs, et de promotion des exportations industrielles et de leurs contenus technologiques.