ère de la mer du Nord (Photo : Daniel Sannum-Lauten) |
[26/10/2010 14:23:03] BRUXELLES (AFP) Les sanctions renforcées de l’Union européenne contre l’Iran, visant notamment le secteur de l’énergie, vont probablement “entraîner la fermeture” d’un gisement gazier de la mer du Nord détenu conjointement par BP et une compagnie iranienne, a indiqué mardi un porte-parole de la Commission européenne.
“Les autorités britanniques ont informé la Commission européenne que la législation sur les sanctions contre l’Iran va probablement entraîner la fermeture de ce champ” situé au large de l’Ecosse, a indiqué ce porte-parole.
“Il s’agit d’un effet voulu de la législation et cela montre que les autorités britanniques sont prêtes à prendre les décisions difficiles qui sont nécessaires pour rendre les sanctions efficaces”, a-t-il souligné.
Il a ajouté que la Commission européenne aidera “de toutes les manières possible” pour que la fermeture du gisement se déroule de façon “sûre et ordonnée”.
Situé à 400 km au large de l’Ecosse, ce gisement est exploité par BP mais détenu à parts égales par la filiale britannique de la Compagnie nationale de pétrole iranienne (NIOC), selon un accord qui date d’avant la révolution islamique de 1979.
Un porte-parole de BP avait indiqué auparavant que les sanctions renforcées contre l’Iran pourraient avoir “un impact” sur ce gisement gazier de la mer du Nord.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont définitivement approuvé lundi le renforcement de sanctions contre l’Iran, déjà décidées sur le principe en juillet et qui visent en particulier le secteur de l’énergie, des banques et du fret.
Ces mesures sont censées accroître la pression sur le régime iranien pour qu’il soit plus transparent sur son programme nucléaire controversé. Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que le pays nie.