Moments forts en intensité, mardi 26 octobre 2010, à l’ouverture de la 1ère édition des Journées audiovisuelles de Tunis, organisées par l’ambassade de Tunis en France avec la participation du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine. Lorsque deux stars de l’audiovisuel français, le réalisateur Alexandre Arcady et le journaliste Paul Amar, sont appelés par une autre star de l’audiovisuel, le réalisateur Serge Moati, enfant du pays, à faire un témoignage.
Des témoignages saisissants dans lesquels les intéressés n’ont pas tari d’éloges sur la Tunisie qu’ils connaissent depuis des années. Pour Alexandre Arcady, d’abord, qui a connu notre pays à la faveur du tournage de ses deux films, “Un coup de sirocco“ et “Le grand carnaval“, parle d’un pays heureux qui lui rappelle l’Alger de son enfance. Avec sa «madeleine» : l’odeur du fenouil et les paysage merveilleux de Bizerte, de Mateur et de Menzel Bourguiba. Sans occulter le fait que la Tunisie dispose d’un savoir-faire en matière d’audiovisuel dont elle doit être fière en évoquant notamment la compétence des différents métiers du cinéma auquel il a eu affaire.
Question odeur, Paul Amar évoquera, pour sa part, l’odeur du jasmin qui lui rappelle celle de son enfance en Algérie où il est né (à Constantine).
Le journaliste politique qui anime actuellement une émission très suivie sur France 5 (“Revu et corrigé“) a retenu l’attention de l’assistance en affirmant que l’image qu’offre la Tunisie aujourd’hui tranche totalement avec les images stéréotypées diffusées par les médias sur le monde musulman.
Il soulignera notamment l’image de cette femme policière, expression d’une «autorité» qui a donné toute sa place à la femme dans la société, le parc à thèmes «Chak-Wak» de Tozeur, qui retrace l’histoire des religions, témoin de la tolérance, réalité quotidienne dans le pays, ainsi que celle du poète Abou El Kacem Echaâbi, qu’il a qualifié de Rimbaud tunisien, héraut de la liberté, de l’espoir et du dépassement de soi.
– Tous les articles sur