és de Continental à Toulouse le 13 septembre 2010 (Photo : Remy Gabalda) |
[29/10/2010 19:42:40] TOULOUSE (AFP) Les discussions entre direction et syndicats de l’équipementier allemand Continental en Midi-Pyrénées ont repris vendredi à Toulouse, et deux nouvelles tentatives de médiation au plus pourraient encore se tenir, a-t-on appris auprès du médiateur.
Cette réunion de 4 heures à la préfecture a été “utile pour reprendre le chemin de la négociation après le mauvais climat social”, selon le médiateur nommé par le préfet, Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique et social de Midi-Pyrénées, qui a annoncé une prochaine réunion pour le 2 novembre.
Une première tentative de médiation avait eu lieu le 14 octobre. La CGT et la CFDT avait alors annoncé qu’elles s’apprêtaient à faire valoir leur droit syndical d’opposition au plan controversé.
A l’occasion de la deuxième tentative vendredi, “la direction a brossé un état des lieux avec toujours un peu le caractère de chantage”, et les autres parties ont exprimé leurs positions, a noté de son côté Sami Hamida, délégué CFDT.
L’équipementier automobile, qui emploie 2.500 salariés dans trois usines en Midi-Pyrénées (Toulouse, Boussens et Foix), est le théâtre d’un conflit social qui oppose sa direction aux deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT, et qui dresse les salariés les uns contre les autres.
La direction de Continental Automotive France, filiale française du géant allemand, a essayé de faire passer un plan garantissant l’emploi jusqu’en 2015 en échange de sacrifices salariaux du personnel.
A la prochaine réunion de médiation, a précisé M. Chauzy, les discussions porteront sur un calendrier d’investissement sur les trois sites de Continental jusqu’en 2015, le réexamen des articles de l’accord social “pour savoir quelles améliorations pouraient être apportées, quelles propositions complémentaires pourraient être faites”, et le plan de formation professionnelle pour les années à venir.
“S’il le fallait, il y aurait une dernière et quatrième réunion lundi 8 novembre”, et “après, chacun prendra ses responsabilités”, a-t-il enfin affirmé.