Tunisie-3ème Congrès de l’Organisation de la femme arabe : Assurer une plus grande intégration de la femme arabe

leila-ben-ali-art.jpgEn rendant hommage à l’œuvre de Mme Leïla Ben Ali, le Congrès exprime toute sa considération pour l’approche tunisienne en matière de droits de la femme ; une approche qui œuvre à promouvoir davantage les conditions de la femme arabe et qui est qualifiée de «cohérente, fondée sur la corrélation entre les droits civils et politiques, d’une part, et les droits sociaux et économiques, d’autre part».

Les choses étaient claires dès le départ: point de développement durable en l’absence de la femme. L’allocution de Mme Leïla Ben Ali, épouse du président de la République et présidente de l’OFA (Organisation de la Femme Arabe), à l’ouverture du 3ème Congrès de cette organisation panarabe, avait tracé la voie sur laquelle devait s’inscrire toute action efficiente en la matière.

Le message sied à merveille au thème du congrès: «La femme arabe, partenaire du développement durable». Comment la société arabe peut-elle du reste prendre le risque de laisser la moitié de ses citoyens en dehors de la dynamique du développement.

Mme Leïla Ben Ali avait insisté d’ailleurs sur ce qui doit œuvrer à la réalisation de cet objectif. Et notamment: «améliorer davantage la condition de la femme arabe et réaliser l’égalité des chances entre les genres et accroître les opportunités d’intégration de la femme dans un monde qui connaît des défis sans précédent, promouvoir les aptitudes de la femme arabe et l’aider à bénéficier, sur un pied d’égalité avec l’homme, des chances d’accès aux biens et services». Des idées force largement reprises dans la déclaration finale du 3ème congrès de l’OFA.

Ce congrès, qui constitue une des étapes de la présidence tunisienne, en la personne de la première dame de Tunisie, s’est beaucoup enrichi, force est de le constater, de l’expérience tunisienne. Qui constitue, à n’en point douter, une expérience leader dans le monde arabe.

«Une base fondamentale du développement durable»

La mise en place en Tunisie, deux mois seulement après l’indépendance, en juin 1956, du Code du statut personnel qui a notamment aboli la polygamie, a été un acte précurseur. Cet acte juridique a été, on le sait, par la suite largement enrichi par un arsenal juridique, mis en place après le 7 Novembre 1987, en vue du renforcement des droits de la femme qui est passée d’un statut d’égale de l’homme à celui de partenaire.

En rendant hommage à l’œuvre de Mme Leïla Ben Ali, le Congrès exprime toute sa considération pour l’approche tunisienne en matière de droits de la femme qui œuvre à promouvoir davantage les conditions de la femme arabe qualifiée de «cohérente, fondée sur la corrélation entre les droits civils et politiques, d’une part, et les droits sociaux et économiques, d’autre part.

Moment fort de ce Congrès lorsque la première dame de Tunisie exprime la nécessité de l’affranchissement de la femme arabe de «la trilogie de la peur, de la pauvreté et de la discrimination». Un appel qui a été bel et bien entendu.

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