Partenariat de cinq ans entre Facebook et Electronic Arts

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à Los Angeles (Photo : Michal Czerwonka)

[02/11/2010 18:39:35] NEW YORK (AFP) L’éditeur de jeux vidéo Electronic Arts a annoncé mardi un partenariat de cinq ans avec le site internet Facebook, aux termes duquel la monnaie virtuelle du réseau communautaire aura cours dans les jeux d’EA.

“L’accord va déboucher sur une expérience plus simple et accessible pour les gens qui jouent et achètent des biens virtuels sur Facebook. Aux termes de l’accord, les +crédits Facebook+ seront la méthode exclusive de paiement pour les jeux d’EA sur Facebook”, a expliqué la société californienne dans un communiqué.

Electronic Arts avait acheté l’an dernier l’éditeur Playfish, qui produit certains des jeux les plus populaires sur Facebook, comme “Pet Society” et Restaurant City”, qui selon lui se classent parmi les dix jeux les plus populaires parmi les abonnés au réseau communautaire.

Electronic Arts se prépare également à lancer une version du Monopoly pour Facebook, ainsi que sa gamme de jeux occasionnels Pogo, actuellement en version expérimentale (bêta) sur Facebook, avec en particulier “Poppit!”, “Word Whomp” ou encore Scrabble (aux Etats-Unis et au Canada) et Boggle.

“Puisque les jeux sont la catégorie d’applications la plus populaire sur Facebook, il était logique qu’EA approfondisse ses relations avec Facebook et ses 500 millions d’utilisateurs”, a justifié un responsable de EA, Barry Cottle, cité dans le communiqué.

Electronic Arts bénéficiera des mêmes conditions financières que les autres développeurs dont les applications sont accessibles sur Facebook, ce qui signifie qu’il encaissera 70% des recettes tirées de l’achat de “crédits Facebook”.

Les actions d’Electronic Arts, qui devait publier ses résultats trimestriels en soirée, gagnaient 1,84% à 16,08 dollars vers 16H30 GMT à la Bourse de New York.

Les analystes tablent sur une perte trimestrielle hors éléments exceptionnels, et un chiffre d’affaires en chute de 29%. Le groupe a déjà prévenu qu’il prévoyait une perte courante par action sur l’ensemble de l’exercice (clos fin mars), qui se situerait entre 50 et 70 cents.