Qu’est-ce que l’entrepreneuriat pour Douja Gharbi, partie de rien ou plutôt si,
partie de sa volonté d’être une entrepreneure? «Je vais commencer par donner une
définition que j’ai toujours appréciée: “La culture entrepreneuriale est
l’aptitude à créer ou à saisir une opportunité, et la développer». Pour elle,
être entrepreneure, ce n’est pas forcément ou seulement créer une entreprise,
mais entreprendre quelque chose, se fixer un objectif, s’y atteler et
l’atteindre avec succès. Saisir une opportunité et la transformer en une action,
une entreprise ou un projet, être capable de changer, d’évoluer et de susciter
des changements autour de soi. «L’entrepreneuriat pour moi est d’abord un esprit
ou un état d’esprit qui fait de celui qui le possède soit doté de qualités lui
permettant de créer quelque chose et le réussir à partir d’une simple idée».
Depuis qu’elle évolue dans le milieu entrepreneurial, la perception de Douja en
matière d’entrepreneuriat a énormément changé. «Je prends conscience tous les
jours que l’entreprenariat
est bien plus large et plus vaste que la création
d’entreprise, et puis tous les jours nous découvrons de nouvelles formes
d’entreprenariat plus intéressantes les unes que les autres; c’est un domaine
qui évolue. C’est pourquoi je le trouve passionnant».
Pour elle, l’entreprenariat engendre forcément des changements positifs dans un
pays; par ailleurs, l’entrepreneur est l’acteur principal de ce changement, il
est tenu d’être ENTREPRENANT mais le plus important c’est qu’en étant
entrepreneur il doit porter des valeurs qui engendrent des changements positifs
ayant un impact direct sur le développement économique du pays.