D’après le rapport de « Doing Business 2011, « Making a Difference for Entrepreneurs (Agir pour les entrepreneurs), le huitième rapport d’une série annuelle publiée par l’IFC et la Banque mondiale » la Tunisie serait l’économie qui a le plus facilité le paiement des taxes et impôts en adoptant des systèmes électroniques de paiement. Cette économie a également modernisé son système d’échange de données pour les importations et les exportations.
Au cours des douze derniers mois, 11 des 18 économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont adopté 22 réformes réglementaires visant à faciliter les activités commerciales et à créer des opportunités pour les entrepreneurs locaux. La facilitation du commerce transfrontalier figure parmi les principales priorités des réformes. Le Bahreïn, la République arabe d’Égypte, l’Arabie saoudite, la Tunisie, les Émirats arabes unis ainsi que la Cisjordanie et la bande de Gaza ont amélioré les procédures administratives au sein des douanes ainsi que leurs infrastructures portuaires. L’amélioration des systèmes d’information sur le crédit a également été une priorité, notamment en République islamique d’Iran, en Jordanie, au Liban, en République arabe de Syrie et dans les Émirats arabes unis.
Au cours des cinq dernières années, environ 85 % des économies du monde ont facilité la pratique des affaires pour les entrepreneurs locaux en apportant 1 511 améliorations aux réglementations des activités commerciales. Doing Business 2011 innove avec un nouvel outil de mesure qui montre à quel point la réglementation des affaires a évolué dans 174 économies depuis 2005. D’après cette mesure, l’Arabie saoudite et l’Égypte font partie des 15 économies les plus actives en matière de réformes facilitant la pratique des affaires. Bon nombre de réformes sur la réglementation des affaires, mises en œuvre l’année dernière dans la région, touchent aux nouvelles technologies. La Tunisie est l’économie qui a le plus facilité le paiement des taxes et impôts en adoptant des systèmes électroniques de paiement. Cette économie a également modernisé son système d’échange de données pour les importations et les exportations.
«Les nouvelles technologies sont à la base des meilleures pratiques réglementaires dans le monde », explique Dahlia Khalifa, une des auteurs du rapport. « La technologie rend le respect des réglementations plus facile, moins chère et plus transparente.» L’année dernière, l’Arabie saoudite, première économie de la région dans le classement sur la facilité de faire des affaires (à la 11e position sur 183 économies figurant dans le classement global) a mis l’accent sur quatre domaines de la réglementation des affaires. Le pays a simplifié le processus d’octroi de permis de construire, a lancé un nouveau terminal pour les conteneurs dans le port islamique de Djeddah, a rendu les prêts garantis plus flexibles et a accéléré les procédures touchant les entreprises en difficulté en permettant des règlements à l’amiable. L’Égypte a progressé de cinq places dans le classement mondial pour se situer à la 94e position. L’année dernière, l’Égypte a réduit les coûts de création d’une entreprise et a rendu le commerce transfrontalier plus facile en adoptant un système électronique de soumission des documents relatifs aux importations et aux exportations.
Le Projet Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 183 pays et certaines villes au niveau infranational et régional.