Pas d’immobilisation pour Emirates, Singapore Airlines, Lufthansa et Air France

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ôtesses d’Emirates le 15 juillet 2010 à l’aséroport de New Delhi (Photo : Raveendran)

[04/11/2010 13:33:35] DUBAI (AFP) Emirates, le plus gros client de l’A380, a annoncé jeudi ne pas avoir l’intention d’immobiliser sa flotte de 13 appareils après l’avarie de moteur subie par un appareil de ce type de la compagnie australienne Qantas.

“Tous les A380 d’Emirates sont sont en service selon le programme de vols. Emirates a treize A380 en service qui sont équipés de réacteurs Engine Alliance GP7200”, a déclaré dans un communiqué un porte-parole de la compagnie.

“La sécurité de nos passagers et de nos équipages sont toujours d’une importance capitale”, a-t-il ajouté. Emirates avec un total de 90 commandes est le premier client de l’avion géant d’Airbus. Qantas, l’une des cinq compagnies à faire voler des A380, a immédiatement décidé d’immobiliser au sol ses six exemplaires de l’A380.

Les quatre autres -Emirates, Air France KLM, Lufthansa et Singapour Airlines- ont annoncé qu’ils n’avaient pas une telle intention.

L’Airbus A380 de Qantas, qui a effectué un atterrissage d’urgence à Singapour, a connu une avarie sur la partie arrière d’un de ses quatre moteurs, a indiqué à l’AFP le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui va collaborer à l’enquête technique.

“Ce que nous savons pour le moment, c’est que le moteur a perdu son +capotage+ arrière. C’est une avarie sur la partie arrière du moteur qui a entraîné des dommages sérieux”, a expliqué une porte-parole.

“C’est un incident sérieux. C’est une évidence de dire que normalement, le capotage ne doit pas se détacher en vol”, a déclaré de son côté Jean-Paul Troadec, le directeur du BEA.

Le BEA, qui représente l’Etat constructeur, va envoyer une équipe de deux ou trois personnes en Australie pour collaborer à l’enquête technique.