Les 24 et 25 octobre passés, Shangaï s’est vêtue à la Tunisienne, a mangé tunisien et s’est imprégnée d’une culture méditerranéenne importée de l’Ifriqiya. Une atmosphère magique dont l’exotisme berbère, phénicien, maghrébin et arabo-musulman le dispute en beauté et en richesse avec la civilisation millénaire d’une Chine qui a inspiré nombre de voyageurs du Machrek et du Maghreb transportés pas sa beauté unique et sa culture raffinée.
Quatre shows animés par la troupe folklorique EL OUAMRIA DE MONASTIR, des spectacles qui ont vu l’affluence d’un public nombreux à l’African Square du site de l’Exposition. Le public chinois a pu vivre l’ambiance festive à la tunisienne au rythme des chants traditionnels et populaires.
Une exposition d’œuvres d’art composée de tableaux de 32 œuvres réalisés par 14 artistes de générations différentes tout au long d’un demi siècle, mettant en exergue l’évolution de l’art moderne et contemporain en Tunisie a été organisée à l’occasion. Des sculptures d’artistes tunisiens reconnus pour leur talent ont été également exposées et fort appréciés par un public de collectionneurs et de férus d’œuvres d’art.
La Tunisie, malgré de moyens modestes, a essayé de tirer son épingle du jeu à l’Exposition universelle de Shangaï. Toutefois, si l’on veut réellement offrir la meilleure image d’un pays à l’histoire millénaire et tourné vers l’avenir, il faudrait peut être commencer, dès à présent, à réfléchir à une participation beaucoup plus consistante à la prochaine exposition. 4 années ne seront pas de trop pour mettre au point un beau et bon concept, et surtout trouver les moyens de valoriser le pays, car des moyens, on peut toujours en trouver à condition de savoir les dénicher.