Dans un souci de rapprochement entre le monde académique et le monde professionnel, l’Institut de Formation de la Bourse de Tunis (IFBT), en collaboration avec l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB), a organisé, le mercredi 03 novembre 2010, son premier séminaire mensuel des «Entretiens de la Finance» sur le thème «Le marché des blocs de titres en Tunisie».
En présence de Mr Youssef Kortobi, président de la BVMT et M. Adel Grar, président de l’AIB ainsi que des analystes financiers, le séminaire a porté sur les résultats des travaux de thèse de Mme Monia Antar Limem sur la microstructure des marchés financiers et plus particulièrement le cas des transactions de bloc à la Bourse de Tunis.
L’avantage fourni par le marché de bloc
Le marché de bloc parait, pour Mme Monia, plus attractif car les investisseurs qui agissent pour des motifs de liquidité seraient plus intéressés par des échanges de bloc sur le marché upstairs au lieu de lancer une séquence d’ordres de petite taille sur le marché downstairs. De cette manière, l’investisseur affiche son véritable motif et montre qu’il n’est pas en possession d’une information supérieure, ajoute-t-elle.
Les transactions de bloc à la BVMT
La Bourse de Tunis s’est dotée d’un marché de bloc en 1997. Toutefois, pour pouvoir y accéder, les autorités ont mis en place des conditions trop restrictives. Entre autres, Mme Monia a cité le fait que ce marché n’est opérationnel qu’un quart d’heure après la clôture du marché central. En plus, les autorités n’acceptent le bloc que lorsque le carnet d’ordres est dégarni, révèle Mme Monia.
Pour sa part, le président de l’AIB a signalé, dans ce contexte, que se diriger vers le marché de bloc n’est pas un moyen de certifier que l’échange est non informé mais l’ultime recours lorsque le marché souffre d’illiquidité. Egalement, le marché de bloc tunisien parvient à suivre et remplit pleinement sa fonction première qui est l’exécution des échanges de grande taille et irréalisables autrement.
– Tous les articles sur
Bourse de Tunis