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| à la Banque de France à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[09/11/2010 08:04:30] PARIS (AFP) Le Produit intérieur brut (PIB) de la France devrait progresser de 0,5% au quatrième trimestre, selon une première estimation publiée mardi par la Banque de France (BdF).
Pour le troisième trimestre, la BdF prévoyait une hausse du PIB de 0,3%. L’Insee doit publier vendredi les chiffres de la croissance française au 3e trimestre.
Dans ses dernières prévisions, actualisées fin septembre, l’Institut de la statistique tablait toujours sur une augmentation “modérée” du produit intérieur brut français d’ici la fin de l’année, de 0,4% par trimestre.
Grâce à la bonne performance du deuxième trimestre (+0,7%), l’Insee s’attend désormais à une croissance de 1,6% pour l’ensemble de 2010. C’est davantage que la croissance de 1,5% inscrite par le gouvernement dans son projet de budget pour l’an prochain.
Pour la suite, le gouvernement mise sur une croissance de 2% en 2011 et de 2,5% par an entre 2012 et 2014.
L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, publié conjointement par la Banque de France mardi, s’est établi en octobre à 103 points, après 102 en septembre, un peu au-dessus de sa moyenne de long terme (100 points).
“En octobre, l?activité industrielle a légèrement augmenté ; l?ensemble des secteurs a observé une progression”, écrit la Banque de France dans son communiqué.
Selon cette étude, le taux d?utilisation des capacités de production s?est pratiquement maintenu au niveau du mois précédent, “inférieur à sa moyenne de longue période”.
Les carnets étaient à des niveaux conformes aux attentes, selon la Banque de France, et “le flux d?entrées de nouvelles commandes a continué de progresser à un rythme comparable à celui des mois précédents”.
“Les stocks de produits finis se sont un peu tassés, restant toutefois proches de leur niveau normal”, poursuit la BdF, estimant que “les prévisions sont orientées dans le sens d?une accélération de la production pour les mois à venir”.
Dans les services, l’activité a “légèrement progressé, grâce à l?orientation favorable du travail temporaire”. Les prix sont restés stables, les effectifs se sont inscrits en hausse et les prévisions tablent sur une poursuite de la croissance à court terme, poursuit la Banque de France.
