Le G20 prépare une liste de 20 banques d’importance mondiale

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ège de Goldman Sachs, le 16 décembre 2008 à New York (Photo : Chris Hondros)

[10/11/2010 07:21:17] WASHINGTON (AFP) Les pays riches et émergents du G20, dont les chefs d’Etat et de gouvernement ouvrent un sommet à Séoul jeudi, s’apprêtent à sortir une liste d’une vingtaine d’institutions financières dont la faillite aurait des répercussions mondiales, a affirmé mercredi le Financial Times.

Le G20 publierait cette liste dans le but de demander aux régulateurs nationaux d’être particulièrement attentifs à ces établissements.

En revanche, aucun accord sur les moyens de coordonner un plan international d’action entre régulateurs pour gérer une telle faillite n’est en vue, a expliqué le quotidien britannique sur son site internet, citant des sources au courant des négociations.

“Les dirigeants politiques et les régulateurs ont conclu que l’idée de spécifier une approche mondiale au démantèlement des banques en faillite est un défi trop complexe”, a-t-il précisé.

Et “le G20 est parti pour reporter une décision pour savoir s’il faut mettre en place au niveau mondial une exigence en matière de fonds propres supplémentaires pour les banques d’importance systémique”, a ajouté le Financial Times.

Ce point fait l’objet de dissensions au sein du G20. Certains pays dont le secteur bancaire est concentré, comme la France, estiment en effet qu’ils subiraient une concurrence déloyale.

Selon une liste obtenue par le quotidien des affaires, parmi les institutions financières identifiées par le G20 se trouvent une allemande (Deutsche Bank), des américaines (Bank of America-Merrill Lynch, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley), des britanniques (Barclays, HSBC, Royal Bank of Scotland, Standard Chartered), une canadienne (RBC), des espagnoles (Santander, BBVA), des françaises (BNP Paribas, Société Générale), des italiennes (Banca Intesa, UniCredit), des japonaises (Mitsubishi UFJ, Mizuho, Nomura, Sumitomo Mitsui), une néerlandaise (ING) et des suisses (Credit Suisse, UBS). Mais certaines pourraient être retirées.