Malgré, une part de marché relativement modeste (10% des dépôts en 2009), Amen Bank s’est montré rationnelle dans la gestion de ses emplois et l’utilisation de ses ressources, estime l’intermédiaire en bourse Attijari Intermédiation.
Cette faculté lui a permis d’avoir une diversité de ressources de financement qui sont générées par les dépôts bancaires (élargissement du réseau bancaire avec 116 agences), les emprunts obligataires (recours au marché financier tunisien) et les crédits de financement étranger.
Cette diversité des ressources a donné à la banque la possibilité de rentabiliser son activité à travers leur transformation en crédits rentables. En effet, Amen Bank a mis en place une politique de sélection des dossiers et ce à travers son engagement à financer des projets d’entreprises étatiques (risque souverain) et des sociétés installées dans des secteurs à forte valeur ajoutée (les technologies de l’information et la santé), souligne l’intermédiaire en bourse Attijari intermédiation.
Ces éléments ont milité pour un développement de l’activité qui s’est soldé par un résultat de 27,678 MD au 30/06/2010 contre 20,008 MD au 30/06/2009.
La hausse du résultat intervient après la progression de 22% de la marge d’intérêt (50% du PNB au 30/06/2010), de 19% de la marge sur commission (25% du PNB au 30/06/2010).
Parallèlement, la banque a maintenu un niveau de provisionnement rassurant avec un taux de couverture des créances classées de 73% pour une enveloppe de créances classées représentant 10% de l’ensemble des créances. De même, la division du risque s’est soldée par un ratio Cook de 13,4%.
Ces réalisations devraient se maintenir pour l’avenir puisque le management de la banque table sur un résultat net de 120 MDT en 2014 pour un taux de couverture des créances classées de 96% et un taux des créances classées de 7,7%.