Sachant que la Tunisie est engagée dans une politique d’intégration à l’économie
mondiale, à travers la mise en place d’une société du savoir (Information
Society), quelle est la stratégie nationale pour investir les CDVM? Est-ce que
l’offre tunisienne est capable d’assurer cette stratégie, ou faut-il se relayer
sur les géants de la Technologie et, quelque part, jouer la carte de la
sous-traitance (offshoring)?
Or, avant de s’attaquer aux CDVM, il faut d’abord faire ses armes dans les CDVM
que nous connaissons bien et qui puisent leur sourcing en Tunisie. C’est le cas
par exemple, des filières Dattes et Huile d’Olive. Nous remarquons que la
capabilité (industrielle, commerciale et logistique) de ces CDMV est défaillante
en matière de système d’information (le fait de ne pas avoir de système de
traçabilité par exemple) et encore moins de services
TIC sous pavillon tunisien.
Cela nous ramène à la question quelle stratégie pour développer une offre TIC
‘made in Tunisia’ et comment fabriquer des champions locaux avant de les exposer
à la compétition internationale?
Vu les atouts de la Tunisie, la restructuration des CDVM offre une chance unique
pour se positionner sur certaines filières, en capitalisant sur les actifs
immatériels, en partie déjà disponibles. Comment formuler et implémenter une
stratégie nationale transverse mettant en commun toutes les ressources du pays
au service de cette cause?
Cette thématique sera traitée lors du déjeuner débat qui sera organisé par la
TACC le 24 novembre 2010, avec la participation de M. Mohamed Naceur Ammar,
ministre des Technologies de la communication.