Avec le démarrage des travaux de réalisation du barrage au niveau de l’Oued Kbir,
prévu en 2011, l’activité agricole dans le gouvernorat de Gafsa pourrait
connaître une réelle évolution.
Ce projet, qui figure parmi les projets présidentiels majeurs dans le secteur de
l’eau, nécessitera, selon la TAP, une enveloppe globale d’environ 22 millions de
dinars, dont 4,2 millions de dinars destinés à régulariser la situation foncière
du lot de terrain sur lequel sera le barrage sera construit.
Sur le plan technique, l’ouvrage aura une capacité de 25 millions mètres cubes
par an, et va alimenter la nappe phréatique de Gafsa-Nord et protéger la ville
de Gafsa contre les inondations. Il permettra, également, d’aménager de nouveaux
périmètres irrigués sur une superficie de 5 mille hectares, essentiellement
situées dans la délégation de Gafsa-Sud.
En outre, le taux de maîtrise des eaux de ruissellement de la région passerait
de 65%, actuellement, à 90% dès l’entrée en exploitation du barrage, et ce
d’autant plus qu’on va recourir à la technique d’épandage des eaux. A noter dans
ce cadre que le gouvernorat de Gafsa dispose, annuellement, de plus de 100
millions de mètres cubes d’eaux de ruissellement, dont 80 millions aptes à la
mobilisation et à l’exploitation agricole.
La TAP rappelle que les ouvrages hydrauliques réalisés dans le cadre des
stratégies de maîtrise des ressources hydrauliques, parmi les barrages et les
travaux de sauvegarde de l’eau et du sol, ont permis de maîtriser quelque 52
millions mètres cubes de ces eaux.