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| ésident Nicolas Sarkozy au sommet du G20 à Séoul, le 12 novembre 2010 (Photo : Hoang Dinh Nam) |
[22/11/2010 15:31:02] PARIS (AFP) Plus des deux tiers des Français pensent que “le gros de la crise reste encore à venir”, et 61% d’entre eux estiment que le G20, dont la France vient de prendre la présidence, n’est pas en mesure d’améliorer la situation de l’économie mondiale, selon un sondage Ipsos publié lundi.
Signe de leur pessimisme, 70% des personnes interrogées estiment que “le gros de la crise reste encore à venir”, 27% seulement affirmant que le pire est “derrière nous”, peut-on lire dans ce sondage réalisé pour le ministère de l’Economie à l’occasion de la 12e Journée du livre d’économie, qui sera organisée jeudi à Bercy.
De la même manière, 59% des sondés s’attendent à une augmentation ultérieure des délocalisations industrielles – même si 52% prévoient le retour probable ou certain des entreprises concernées en France “à moyen terme”.
Face à cette situation morose, le G20, qui réunit les principaux pays riches et émergents de la planète, est perçu comme une organisation peu efficace.
En effet, selon ce sondage, 57% des Français ne lui font pas confiance pour “veiller à la stabilité du système financier” international, et 61% estiment que le G20 “n’améliore pas réellement les choses au niveau de l’économie mondiale”.
Tout juste 51% des personnes interrogées reconnaissent que ce forum “permet aux pays émergents de peser davantage dans les décisions”, ce qui est l’une de ses raisons d’être.
Néanmoins, 82% des sondés pronostiquent une augmentation de la puissance économique de l’Asie au cours des 20 prochaines années, au détriment de l’Europe, pour laquelle 29% prévoient une diminution de la puissance économique et 49% sa stabilisation, et des Etats-Unis (21% et 52%).
Ce sondage a été réalisé les 12 et 13 novembre par téléphone auprès d’un échantillon de 1.006 personnes représentatif de la population française âgé de 15 ans ou plus.
