Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou (G) avec le Premier ministre George Panadreou le 18 novembre 2010 (Photo : Louisa Gouliamaki) |
[23/11/2010 09:16:49] ATHENES (AFP) L’Union européenne (UE-BCE) et le Fonds monétaire international qui contrôlent l’évolution des finances publiques grecques ont demandé mardi “plus d’efforts” à la Grèce, en matière de réformes “structurelles”, avant le 4e versement de leur prêt au pays, prévu d’ici à mars.
La troïka, comme les Grecs surnomment les hauts fonctionnaires chargés de veiller au déroulement du plan d’austérité nécessaire pour restaurer les finances publiques grecques, a préconisé une réforme en profondeur dans le secteur de la santé, des entreprises publiques, et une réforme fiscale afin d’augmenter les recettes publiques.
“Le programme de redressement de l’économie grecque a atteint les objectifs prévus jusque-là, le danger principal actuellement est lié à la possibilité de faire avancer les réformes stucturelles” en matière de politique fiscale et du marché de travail, a souligné Poul Thomsen, le représentant du FMI lors d’une conférence de presse conjointe à Athènes.
“Les questions-clé” selon l’UE et le FMI, restent la réduction des dépenses dans le secteur de la santé et l’état financier des entreprises publiques ainsi l’amélioration de la collecte d’impôts.
“Le programme se trouve à un point crucial, le gouvernement grec est déterminé de poursuivre les réformes structurelles”, a ajouté M. Thomsen. Selon l’UE et le FMI, la troisième tranche (9 milliards d’euros) du prêt des pays de la zone euro et du FMI qui s’élève à 110 milliards, consenti en mai, “sera versé” après l’approbation en décembre du rapport conjoint sur le suivi des finances du pays.
Quant au quatrième versement de 15 milliards prévu d’ici à mars 2011, il dépend des progrès réalisés dans la mise en place des réformes structurelles suggérées.