«Nous savons tous que le secteur de Technologies de l’information et de la
communication (TIC) continue à progresser d’une manière significative en
Tunisie. Mais cela reste insuffisant eu égard le potentiel humain disponible et
l’investissement en infrastructure concédé par le gouvernement», a déclaré Nazeh
Ben Ammar, à l’occasion de la table ronde organisée mercredi 24 novembre 2010
par la Chambre tuniso-américaine de commerce à propos de l’intégration des TIC
made in Tunisia dans les chaînes de valeur mondiales, et ce en présence de
Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la Communication, et de
l’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis.
Le secteur des TIC dans notre pays, a précisé le ministre, s’est développé avec
un taux de croissance de 14% en moyenne durant la période 2004-2009, soit plus
de 2 fois le rythme de la croissance de l’économie nationale. Le taux de
pénétration du mobile est de 105% actuellement, le nombre d’utilisateurs
d’Internet a crû d’un facteur 4 par rapport à 2004, passant à près de 4 millions
actuellement. La bande passante à l’international atteint actuellement 47.5
Gb/s. L’accès Haut débit, via l’ADSL notamment, se développe à un rythme
exponentiel atteignant 465.000 actuellement (près de 130 mille abonnés à travers
le réseau 3G = près de 600 mille abonnés au haut débit).
Tous ces éléments devraient faire des Nouvelles technologies de l’information et
de la communication un secteur des plus florissants. Seulement, plusieurs
facteurs entravent son développement dont celui de statut de sous-traitants des
entrepreneurs tunisiens, même si nous trouvons quelques exemples d’entreprises
tunisiennes qui commercialisent leurs propres produits à l’international, à
l’instar de
Telnet. D’autres difficultés sont inhérentes aux financements, à la
frilosité des pouvoirs publics quant au partage des risques, à la langue et
autres.
A suivre
