Aide à l’Irlande : Merkel et Sarkozy veulent un accord rapide

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ère allemande Angela Merkel à Berlin le 25 novembre 2010 (Photo : John Macdougall)

[25/11/2010 19:34:57] BERLIN (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont souhaité un accord rapide dans les négociations sur la mise en place d’un plan d’aide financier de l’UE et du FMI à l’Irlande, au cours d’un entretien téléphonique jeudi soir.

La chancelière Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy “sont d’accord sur le fait que les négociations avec le gouvernement irlandais doivent être rapidement conclues”, a indiqué le service de presse de la chancellerie dans un communiqué en Allemand, au terme de l’entretien.

Mme Merkel et M. Sarkozy se sont, en outre, montrés “impressionnés par le programme de redressement des finances publiques présenté par le gouvernement irlandais”, poursuit le communiqué.

Au cours de cet entretien, les deux responsables politiques ont à nouveau affirmé que le mécanisme d’aide aux pays de l’UE en difficulté “restera en fonction sans modification jusqu’en 2013”, mais que les deux gouvernements “travaillaient intensément à une proposition commune pour un mécanisme de résolution des crises permanent qui viendra s’y substituer après 2013”.

Selon des sources diplomatiques, le plan en faveur de l’Irlande, négocié par le gouvernement irlandais d’une part, les experts de la Commission européenne, de la banque centrale européenne et du FMI d’autre part, a de bonne chances d’être finalisé dès dimanche.

Une réunion des ministres des Finances de la zone euro puis de l’ensemble de l’Union européenne est envisagée dimanche, sans doute par conférence téléphonique, pour approuver le montant de l’aide qui devrait tourner autour de 85 milliards d’euros et fixer les conditions à remplir par Dublin en échange.

Ce chiffre a été mentionné cette semaine par le porte-parole du gouvernement français et ministre du Budget, François Baroin. L’Irlande deviendra le deuxième pays de la zone euro en six mois, après la Grèce au printemps, à bénéficier d’un tel soutien, sous forme de prêts européens et du FMI.

L’Irlande a présenté mercredi un plan d’économies de 15 milliards d’euros. Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum, et près de 25.000 emplois publics seront supprimés.