ère de l’Economie et des Finances de Bercy, à Paris, le 24 mars 2010 (Photo : Loic Venance) |
[28/11/2010 16:37:14] PARIS (AFP) La présidence française a catégoriquement démenti dimanche que la France ait été menacée par la crise de la zone euro provoquée par la dégradation de la situation financière de l’Irlande, indiquant que les marchés ne l’avaient “pas sanctionnée” ces dernières semaines.
“On n’est pas dans la même catégorie, grâce au ciel”, que la Grèce et l’Irlande et “je note également (que) même les marchés n’ont pas sanctionné la France dans la période qui vient de s’écouler”, a indiqué une source à la présidence de la République.
“Les taux d’intérêt, à la différence de ce qui s’est passé avec l’Irlande, le Portugal et la Grèce, n’ont pas bondi (…) les taux d’intérêt français ont même un peu tendance en valeur absolue à baisser, plutôt qu’à monter”, a-t-on poursuivi.
“Je ne crois pas que ce genre de titre sur la base de simples indications de marché corresponde à la réalité”, a insisté cette même source en évoquant le titre qui barrait dimanche matin la “Une” de l’hebdomadaire le Journal du dimanche: “Crise financière: la France menacée”.
Les marchés et le Fonds monétaire international (FMI) “ne disent pas que la France est dans une situation grave, désespérée”, a conclu l’Elysée.
Ces déclarations interviennent alors que les ministres européens des Finances, réunis à Bruxelles, devaient adopter dimanche un vaste plan d’aide de l’Union européenne et du FMI de quelque 85 milliards d’euros à l’Irlande, espérant freiner ainsi la contagion d’une crise qui menace déjà le Portugal, voire l’Espagne.